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21 mars 2017

Le taux d'infractions liées à la violence conjugale est supérieur à la moyenne dans Lanaudière

STATISTIQUES.. Le taux d'infractions commises dans un contexte conjugal était plus élevé en 2014 dans la région de Lanaudière que la moyenne québécoise, selon des statistiques du gouvernement.

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Six régions sur 17 au Québec présentaient des taux supérieurs à la moyenne québécoise cette année-là, dont celle de Lanaudière.

Selon les données compilées dans un rapport du ministère de la Sécurité publique, le taux d'infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal était de 282,5 dans Lanaudière, alors que la moyenne québécoise se situait à 261, en 2014.

Toujours préoccupant

Depuis 2009, au Québec, un peu plus de 95 000 infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal ont été signalées aux autorités policières. Parmi elles, 70 concernent un homicide.

« Malgré les campagnes de sensibilisation faites auprès de la population, la judiciarisation des auteurs présumés depuis 1986 et la mise en place de divers programmes pour aider les victimes et les agresseurs, la violence conjugale demeure préoccupante », selon le rapport gouvernemental.

Plus d'hommes que de femmes

En matière de violence conjugale, près de huit auteurs présumés sur dix sont des hommes, toujours selon des statistiques de 2014 du ministère de la Sécurité publique.

Parmi les 16 305 auteurs présumés cette année-là, 80,5 % étaient des hommes et 19,5 % étaient des femmes.

Entre 2013 et 2014, le taux global d'auteurs présumés a chuté de 3,7 %. Cependant, le ministère note une augmentation de 2,6 % chez les auteurs présumés féminins.

Au Centre d'aide pour hommes de Lanaudière (CaHo), la porte est d'ailleurs ouverte depuis 2010 aux femmes qui abordent des comportements violents en milieu conjugal ou familial.

Dans la dernière année, le centre est venu en aide à 246 hommes et à 25 femmes.

« Il y a 20 ans, on voyait beaucoup de situations dites traditionnelles où le conjoint agit et la conjointe subit. [Aujourd'hui], ce qu'on voit plus, ce sont des couples duels où les deux vont s'affronter », indique Daniel Blanchette, directeur et responsable clinique du centre.

Honte versus culpabilité

Selon lui, les hommes et les femmes ne réagissent pas de la même manière lorsqu'ils constatent qu'ils ont des comportements violents. L'intervention auprès d'eux est donc abordée de manière différente.

« D'emblée, les femmes se sentent coupables. Généralement, les hommes, eux, se sentent honteux. Et la culpabilité et la honte, ce n'est pas la même chose, alors on n'aborde pas ça de la même manière », explique-t-il.

Le quart de tous les crimes

En 2014, 18 746 infractions contre la personne dans un contexte conjugal ont été enregistrées par la police. Ces infractions représentent le quart de tous les crimes contre la personne commis cette année-là.

La moitié

Plus de la moitié des infractions commises dans un contexte conjugal concernent des voies de fait.

Les principales victimes sont des femmes

Les femmes sont les principales victimes de violence conjugale, soit 78,5 %.

Surtout les conjoints ou les conjointes

Dans 47,1 % des cas, les auteurs présumés sont les conjoints ou les conjointes des victimes alléguées, tandis que 33,9 % sont les ex et 19 % sont des amis ou amies intimes.

*Statistiques issues du rapport « Les infractions contre la personne dans un contexte conjugal aux Québec-Faits saillants 2014 », du ministère de la Sécurité publique.

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