Faire dialoguer le réel et la fiction avec Roxanne Bouchard

  • Publié le 12 nov. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Mélissa Blouin

Dans le cadre d’une Belle Rencontre de l’Université du troisième âge (UTA) Joliette, toute la population est conviée à une conférence-dialogue avec l’inspirante romancière lanaudoise Roxanne Bouchard le 24 novembre prochain. 

Rappelons que l’auteure a récemment remporté une distinction pour son roman La Mariée de corail. En effet, cette deuxième enquête de l’inspecteur Moralès a été élue Meilleur roman francophone aux 53e Prix Mystère de la Critique en France.  

Ce n’est pas la première distinction que Roxanne Bouchard remporte pour La Mariée de corail. Le livre a été couronné meilleur roman policier en langue française par la Crime Writers of Canada en 2021. L’auteure a aussi remporté, en 2023, l’un des plus prestigieux prix de polar de la francophonie, soit le Prix des lecteurs Quais du Polar / Journal du Dimanche ainsi que la mention spéciale Polar derrière les murs pour son livre Nous étions le sel de la mer, le premier livre consacré aux enquêtes de l’inspecteur Moralès. 

Pour réaliser ces ouvrages, au-delà de la documentation livresque, Roxanne Bouchard a pris le temps et l’énergie de se former à la navigation. « Le nez au vent, les bottes pleines d’eau ! Elle a frayé avec des pêcheurs gaspésiens, avalé les mots de leur quotidien, respiré les effluves de poisson frais mêlées au parfum du diésel des bateaux de pêche. L’inspecteur Moralès n’avait plus qu’à se présenter pour effectuer ses enquêtes », peut-on lire au cœur de l’invitation. 

Elle, qui était antimilitariste, a également entretenu une correspondance suivie avec un militaire posté en Afghanistan. Elle a poussé l’audace jusqu’à s’infiltrer au camp militaire de Valcartier auprès de différents corps d’infanterie. Elle a expérimenté la puissance de tir d’un canon, s’est baladée à bord d’un blindé, mais surtout, a découvert les humains derrière leur uniforme.  

Ces expériences ont donné naissance à quelques romans, mais également à une pièce dramatique, Cinq balles dans la tête, encore à l’affiche au théâtre Duceppe après 29 représentations à La Licorne.  

« Mais comment expliquer que ses textes reçoivent un accueil enthousiaste et soient couverts de prix littéraires en France, en Espagne, en Angleterre et même en Allemagne à partir d’une réalité collée au Québec, auprès de gens qui n’ont jamais mis les pieds sur un bateau ni rencontré un soldat ? Comment le particulier peut-il devenir universel ? » 

Toutes ces questions pourront être posées à l’auteure le 24 novembre prochain dès 13h30 au Centre communautaire Jeannette-Laviolette (20 boul. Brassard à Saint-Paul). Le coût d’entrée est de 10$ et de 5$ pour les étudiants inscrits à l’UTA Joliette. Les intéressés doivent réserver leur place avant le 21 novembre à ageautajl@gmail.com en précisant s’ils sont des étudiants de l’UTA Joliette. 

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