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Agir pour contrer les effets du pollen de l’herbe à poux

  • Publié le 31 juill. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière rappelle que, chaque année, plusieurs milliers de Lanaudois souffrent d’allergies saisonnières, également appelées rhume des foins. C’est le pollen de l’herbe à poux, produit de la mi-juillet à octobre, qui en est la cause principale. L’institution indique donc qu’en contrôlant la prolifération de la plante et de son pollen, l’état de santé et la qualité de vie de ces personnes sont grandement améliorés.

Les symptômes d’allergie à l’herbe à poux sont surtout ressentis au niveau du nez et des yeux : picotements, éternuements répétitifs, congestion et écoulement nasal, etc. Des problèmes respiratoires peuvent aussi apparaître et l’asthme peut s’aggraver chez les personnes qui en souffrent déjà. Pour en savoir plus sur le rhume des foins et sur les moyens de protection et de prévention, il est possible de consulter la page Rhinite saisonnière (rhume des foins) sur Québec.ca. Pour des questions à propos de votre santé, Info-Santé 811 est là pour y répondre. Si les symptômes viennent à s’aggraver ou s’ils nuisent énormément aux activités quotidiennes et à la qualité de vie, une consultation médicale peut être nécessaire.

Des moments clés pour agir

Il est recommandé d’arracher ou de tondre les plants d’herbe à poux à deux moments clés, soit une première fois à la mi-juillet, pour empêcher la première production de pollen, et une deuxième fois à la mi-août, pour éviter la repousse et une seconde floraison. L’herbe à poux se déracine bien, à la main, sans protection particulière. Il est préférable de jeter les plants arrachés et coupés à la poubelle, car les graines d’herbe à poux pourraient « contaminer » le compost et reprendre le cycle. Il est important de savoir que l’herbe à poux est une plante annuelle. Il faut donc que l’entretien se fasse de façon répétée pour obtenir un contrôle efficace.

Endroits à cibler

Il faut d’abord agir près des habitations, car la majeure partie du pollen ne voyage pas au-delà de 800 mètres. Il faut également prioriser les terrains de prédilection de cette mauvaise herbe : le long de l’accotement des routes asphaltées, des rues et des trottoirs, sur les terrains en construction, les terrains vagues, les terrains en zones industrielles, les sites de dépôts de neige, etc.

Pour en savoir davantage, il est possible de consulter la page Reconnaître et limiter l’herbe à poux sur Québec.ca et le Guide de gestion et de contrôle de l'herbe à poux et des autres pollens allergènes publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

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