Les syndiqués s’impatientent des délais des ajustements salariaux

  • Publié le 12 nov. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CISSS de Lanaudière-CSN déplore que le gouvernement du Québec ne soit pas en mesure de respecter les délais quant aux ajustements salariaux ainsi qu’au versement des sommes dues. L’organisation rappelle que quatre mois se sont écoulés depuis la signature de la convention collective du secteur public du réseau de la santé et des services sociaux et plus de dix mois depuis la signature de l’entente sur l’équité salariale pour le personnel de bureau et de l’administration.

Ces retards concernent des ajustements de salaire, dont certains auraient dû avoir lieu à la fin mai 2024, notamment pour les adjoints à la direction, les adjoints à l’enseignement universitaire, ainsi que pour les acheteurs ou acheteuses. De plus, l’application des différentes primes d’inconvénients et de milieux, telles que négociées dans la convention collective, n’est toujours pas effective. Finalement, le CISSS de Lanaudière est dans l’incapacité d’attribuer les heures supplémentaires en fonction des clauses nouvellement négociées ainsi que les primes d’inconvénients à pallier.

« Le plus insultant, c’est que la direction du CISSS de Lanaudière, qui savait pourtant qu’il lui serait impossible d’effectuer les ajustements et paiements dans les temps, n’a même pas eu le respect d’en informer nos membres par le biais d’une note de service. Le gel de recrutement dans les secteurs bureau et administration ainsi que l’augmentation salariale de 10 % pour le personnel-cadre qui ont été annoncés récemment n’ont fait qu’ajouter de l’huile sur le feu », dénonce Simon Deschênes, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CISSS de Lanaudière-CSN. Celui-ci constate une forte « grogne » sur le terrain alors que « certaines personnes attendent le versement de leur équité salariale depuis maintenant 14 ans ».

Carole Duperré, vice-présidente de la FSSS pour le secteur public, a aussi renchéri sur la question : « Le gouvernement devra verser 5 % supplémentaire en frais de retard aux travailleuses, mais ce 5 %, ce sont les contribuables qui devront le payer. Cela représente des millions de dollars pour pallier l’incapacité du gouvernement à respecter ses engagements. Après quoi, la CAQ va dire que le réseau de la santé et des services sociaux coûte trop cher ! C’est prendre les gens pour des valises. »

Quant à la présidente du Conseil central de Lanaudière, Patricia Rivest, elle a terminé en disant : « Encore une fois, ce sont principalement des femmes qui sont laissées à la traîne par ce gouvernement sexiste. Les travailleuses et travailleurs ont mené une lutte importante afin d’obtenir ces gains. S’il le faut, nous poursuivrons ce combat afin qu’elles et qu’ils puissent recevoir ce qui leur est dû. Le gouvernement doit respecter ses engagements le plus rapidement possible ! »

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