Les parcs aquatiques ça suffit

  • Publié le 4 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Étudiant du Cégep à Joliette

La libération de Lolita, un orque en captivité à Seaquarium depuis plus de 50 ans, est un pas dans la bonne direction. Cependant il serait temps que l’exploitation des animaux pour le divertissement dans les parcs aquatiques cesse entièrement.

C’est clair que la captivité apporte beaucoup de stresse aux mammifères, en plus de souffrances physiques et psychologiques. Jean-Michel Cousteau, un célèbre océanographe compare la captivité des orques à une personne à qui on lui bandait les yeux. Pour les cétacés utilisant l’écholocalisation, le rebondissement de leurs sons sur les parois peuvent les rendre fou. Plus que 70% des orques en captivités dans le monde ont des infections dentaires et les dents usées jusqu’à la pulpe puisqu’ils les grattent constamment contre les parois de leur bassin.

La captivité de ces animaux les empêchent de développer leurs comportements naturels. Ils n’apprennent pas à chasser les poissons, à se défendre contre d’autres prédateurs, et ils ne développent pas les muscles et la force qu’ils auraient en liberté. Normalement un orque parcourt plus de 100 kilomètres par jour, ainsi Lolita, qui est captive dans un bassin de 24 par 11 mètres n’aura pas les muscles nécessaires pour parcourir de aussi grandes distances avec son clan.

La pratique de rafle de baleine avec l’objectif de livraison aux parcs d’attraction réduit grandement les populations de baleine. Il n’y a que 73 baleines dans la population résidente de Puget Sound, ce qui est seulement 2 de plus que en 1971. Ainsi la continuation de cette pratique pourrait mener à l’extinction de certains mammifères marins.

En boycottant les parcs aquatiques, les gens peuvent aider à cesser l’exploitation des animaux marins.

Nora Roy

Étudiante en sciences de la nature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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