Alors qu’elles sont sans entente collective depuis le mois de mars 2023, l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM) Laval-Lanaudière constate qu’il faut intensifier la pression pour faire progresser les négociations. Le gouvernement aura encore du temps pour proposer des offres satisfaisantes puisque les actions débuteront la semaine du 11 novembre.
Dès septembre 2023, la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a déposé les demandes de ses deux secteurs et a proposé des dates de rencontre pour débuter la négociation. Ce n’est qu’au printemps 2024, après des actions de visibilité, que le gouvernement a présenté ses offres. Le syndicat a toutefois considéré ces dernières comme « dérisoires ».
« Il est quand même étonnant que, malgré les imposants défis actuels du réseau de la petite enfance au Québec, le gouvernement ne prenne pas au sérieux cette négociation. Avec l’inflation des dernières années, les responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) opèrent à perte. Le rapport récent du Vérificateur général du Québec était clair : le gouvernement doit maintenant agir! Ces professionnelles, dédiées aux enfants, ont été très patientes. Elles ont absorbé les pertes et tenu le réseau sur leurs épaules déjà surchargées. Les offres gouvernementales présentées aux tables de négociation doivent maintenant être sérieuses », affirme Anne-Marie Bellerose, présidente de la FIPEQ-CSQ.