Les infirmières en mode survie

  • Publié le 2 nov. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Étudiant du Cégep à Joliette

Au Québec, le ministère de la santé n’a clairement pas exploré toutes les avenues possibles pour mettre fin à l’enfer de notre système de soins. D’après l’article de Frédérick-Xavier Duhamel dans La Presse, le manque défectif, dans les hôpitaux, est tellement grand qu’une douzaine d’infirmières aux urgences de l’Hôpital du Suroît doivent faire des quarts de travail de 16 heures cinq fois semaine pour combler le manque de personnel. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre que vivent au quotidien les infirmières du Québec.

Les critères d’admissibilité pour pouvoir être accepté en soins infirmiers sont clairement trop élevés pour qu’il y aille de la relève dans nos établissements de la santé. Le programme offert dans nos cégeps impose une trop grosse charge de travail aux étudiants. Ceci va causer de nombreux décrochages scolaires. Il serait facile d’alléger celui-ci en réduisant le nombre de cours non-essentiels par exemple, éducation physique, philosophie et les cours complémentaires.

Les nombreux défis que doivent surmonter les infirmières à tous les jours ne les aident pas à garder une motivation quotidienne au travail. Étant donné les grandes responsabilités qu’elles doivent porter sur leurs épaules, il serait avantageux de déléguer certaines tâches à un autre quart de travail tel que les infirmières auxiliaires ou les préposés aux bénéficiaires.

Élodie Allard

Étudiante en science humaine au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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