La présence de trois virus préoccupe particulièrement la Santé publique en raison des complications possibles chez les personnes plus vulnérables. La circulation du virus respiratoire syncytial (VRS), qui explique en grande partie la situation dans les unités et soins intensifs pédiatriques depuis plusieurs semaines, a atteint son pic et est maintenant en diminution. Le virus de l'influenza (grippe) est toutefois en forte progression. La transmission sera accrue au cours des prochaines semaines, et cela pourrait se refléter en une hausse du nombre d'hospitalisations. Les indicateurs liés à la COVID-19 démontrent une remontée de la transmission depuis environ deux semaines, de même qu'une remontée des hospitalisations qui pourrait se poursuivre. Les variants B.Q.1 et B.Q.1.1 sont plus contagieux et sont en majorité au Québec comme dans beaucoup d'autres juridictions ailleurs dans le monde.
Même si la plupart des personnes infectées ne développeront que des symptômes mineurs, plusieurs personnes, dont les plus vulnérables, peuvent développer des complications graves. À l'approche du temps des fêtes, le docteur Boileau a rappelé l'importance de poser les bons gestes pour prévenir la transmission :
Rappelons que la vaccination contre l'influenza est gratuite cette année pour tous les Québécois et les Québécoises. Les autorités de santé publique rappellent qu'il demeure crucial d'encourager les personnes plus à risque à se prémunir contre l'influenza en allant chercher leur dose dès que possible, soit : les personnes âgées de plus de 60 ans; les personnes atteintes de maladies chroniques, les femmes enceintes au deuxième et troisième trimestre de leur grossesse; les familles d'enfant de moins de 6 mois; les personnes qui habitent sous le même toit que les personnes précédentes, ainsi que les travailleurs de la santé. (PC)