Le Cégep à Joliette franchit un pas de plus vers un partenariat France-Québec

  • Publié le 23 déc. 2025 (Mis à jour le 23 déc. 2025)
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Photo gracieuseté
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Le Cégep à Joliette a annoncé la consolidation d’un partenariat France–Québec pour la mobilité étudiante dans le domaine de la transformation des aliments. En effet, en octobre dernier, l’enseignante et coordonnatrice du programme Technologie des procédés et de la qualité des aliments (TPQA), Nathalie Nadeau, a effectué un séjour professionnel de 10 jours au Lycée Les Sardières, à Bourg-en-Bresse, afin de structurer cette collaboration.  

Lors de ce séjour, plusieurs actions structurantes ont été menées, dont une analyse comparative des référentiels de formation des deux programmes et sept rencontres de travail avec les enseignants du Lycée afin de comprendre les approches pédagogiques, préciser les contenus de cours et identifier les équivalences possibles. L’exercice a mené à une analyse approfondie des pratiques d’évaluation des deux programmes, permettant de dégager des repères communs et d’identifier les ajustements nécessaires pour assurer une reconnaissance cohérente des compétences. 

À noter que l’objectif principal du projet est de faciliter la mobilité étudiante France–Québec en harmonisant les contenus de formation, les compétences attendues et les méthodes d’évaluation entre le programme BTS BioQUALIM (bioqualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire) du Lycée et le programme TPQA du Cégep à Joliette. Ultimement, cette démarche a pour but de permettre aux membres de la communauté étudiante française de réaliser leur quatrième semestre au Québec, dans un cadre scolaire reconnu par les deux institutions. 

Mme Nadeau a eu l’occasion d’effectuer des présentations du projet auprès des étudiants de première année du BTS et des élèves de terminale, afin d’expliquer les possibilités de mobilité et les modalités d’un séjour d’études au Québec.   

Retombées, résultats et perspectives 

D’ores et déjà, l’initiative a engendré plusieurs retombées concrètes, dont une meilleure harmonisation des pratiques pédagogiques entre les deux établissements, la création d’outils durables précisant les compétences à développer, les contenus à couvrir et les modalités de reconnaissance pour les étudiants en mobilité et un renforcement du partenariat international et de l’attractivité du programme de TPQA. Par ailleurs, le Cégep à Joliette accueillera une première étudiante française dans son programme Technologie des procédés et de la qualité des aliments (TPQA) à l’hiver 2026. 

« Cette collaboration illustre à quel point les partenariats internationaux peuvent enrichir l’enseignement technique. En croisant nos expertises et nos façons de faire, nous créons des parcours de formation intéressants, ouverts sur le monde et ancrés dans la réalité du secteur agroalimentaire d’aujourd’hui », a noté Mme Nadeau. 

De son côté, la directrice adjointe au développement international du Cégep de Lanaudière, Jessika Vigneault, a mentionné que les séjours professionnels favorisent l’arrimage des pratiques pédagogiques, l’enrichissement des programmes d’études, la valorisation du DEC à l’international et la création de collaborations durables, tout en soutenant directement la réussite étudiante. « Félicitations à Mme Nadeau pour son engagement dans ce projet porteur de sens! » 

L’initiative a été réalisée avec l’apport financier du ministère de l’Enseignement supérieur, dans le cadre du Programme de soutien à la mobilité professionnelle des cégeps, géré par la Direction des affaires internationales de la Fédération des cégeps.  

Le Cégep a tenu à remercier ces partenaires pour leur appui ainsi que les directions de deux établissements. « Ceux-ci contribuent à ouvrir la voie à une mobilité étudiante structurée et pérenne dans le cadre de leurs différentes initiatives. » 

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