Couper le câble

  • Publié le 23 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Étudiant du Cégep à Joliette

Dans un environnement de plus en plus dominé par les écrans, la Floride cherche à prendre un pas dans le but de contrer cette tendance chez les jeunes mineurs avec une solution intéressante.

En 2022, HabiloMédias, dans une étude, a recueilli des données sur 1058 jeunes Canadiens âgés entre 9 et 11 ans et a appris que 86% d’entre eux avaient un compte sur au moins une plateforme qui demande un âge minimal de 13 ans. De plus, en 2017, une étude de Common Sense Media a révélé que les jeunes aux États-Unis entre 8 et 12 ans passaient en moyenne 4 heures et 44 minutes sur leur écran par jour. Ce sont des chiffres énormes pour un tel âge et la plupart du contenu auquel ils ont accès sur de tels sites est rarement le plus éducatif. Il y a eu de nombreuses études qui ont démontré les risques qu’une exposition prolongée des écrans avait sur les enfants. La plupart, aujourd’hui, accuse notamment l’impact que le contenu visionné a un impact négatif sur l’attention et la concentration des enfants.

Afin d’aider l’application de cette loi, le gouvernement floridien suggère d’imposer une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 dollars américains contre les compagnies comme Facebook, Tik Tok, etc. pour chaque compte appartenant à un utilisateur sous l’âge de 16 ans encore actif. Voilà une bien meilleure approche en punissant ces géants du média plutôt que les familles dont certaines seraient incapables de payer un tel montant. La machine médiatique d’aujourd’hui adopte un comportement très prédateur envers les enfants avec du contenu ciblé à les surexciter à en devenir « loyal ». Ce sont des pratiques très méprisables et il est temps que cet abus cesse et soit puni.

Jean-Félix Gariépy

Étudiant en Arts visuels au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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