Le seul club pour les 14 à 17 ans au Québec a fermé ses portes

Publié le 1 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Jason Joly

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Inauguré le 26 mai 2023, le Dream Club, l’unique établissement dans la province qui accueillait des jeunes âgés de 14 à 17 ans, a dû fermer boutique juste avant Noël. Même si ce rêve a été de courte durée, les fondateurs du club assurent que, chaque soir, l’expérience et l’ambiance étaient incroyables.

Alexis Lebel, l’un des entrepreneurs qui ont mis sur pied le club, se souvient de la popularité qu’a rapidement acquise le Dream Club au cours de ses quelque sept mois d’existence. Durant l’été, plusieurs jeunes s’y regroupaient entre amis pour aller danser, socialiser et déguster des boissons sans alcool. Puis, pour augmenter la visibilité du lieu, une collaboration a été faite avec des influenceurs et le Dream Club est réellement devenu l’établissement à visiter pour les 14 à 17 ans. « C’était comme un film! Il n’y a presque pas eu une journée où on n’était pas plein », déclare Alexis, qui ajoute que lors de nombreuses soirées, plus de 300 personnes se réunissaient.

Les commentaires positifs étaient courants concernant le club. Même si les jeux de dards et de lancer de haches attiraient les participants, une activité en particulier faisait l’unanimité. « La danse était vraiment la plus populaire, confirme l’entrepreneur. On faisait jouer toutes sortes de musique, alors il y avait un roulement de gens qui allaient sur la piste. Chaque soir était différent, c’était une sale expérience! » Le 22 décembre, les propriétaires du Dream Club ont présenté une soirée comme s’il s’agissait de la dernière. « Finalement, on ne le savait pas, mais ç’a vraiment été la dernière. Sauf que c’était la meilleure soirée qu’on ait eue! Tout s’est bien passé, tout le monde était heureux, il n’y a pas eu de plaintes de bruits comme ça arrivait parfois », indique Alexis.

Des raisons personnelles ont poussé le partenaire d’affaire de ce dernier, Khaï Sanchez, à se retirer de l’entreprise et le club a fermé ses portes par la suite. Alexis Lebel confie ne pas encore « avoir fait le deuil » du Dream Club, un projet qui lui tient toujours à cœur. Ainsi, de son côté, il continue d'organiser des événements, annoncés sur Instagram, qui sont déployés dans différents endroits. De cette façon, il souhaite faire vivre, d'une certaine manière, l’expérience de son club auprès des jeunes de son âge.

La mine de Matawinie à Saint-Michel-des-Saints. (Photo gracieuseté)

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