Lors de l’événement, Jean-François Bélisle (Musée d’art de Joliette), Jean-Sébastien Martin (Centre culturel Desjardins), Sabrina Paton (Centre d’amitié autochtone de Lanaudière), Julie Rivest (Festival Mémoire et Racines) et Xavier Roy (Festival de Lanaudière) se sont adressés aux convives afin de démystifier le projet de Joliette halte culturelle et dévoiler quelques faits saillants de la programmation estivale à venir.

Les débuts de Joliette halte culturelle remontent aux années 2020-2021. « On souhaitait, en se mettant ensemble, créer quelque chose d’unique au Québec qui ferait tourner les regards. Si on se met ensemble, on est capable d’aller encore plus loin », a expliqué Xavier Roy, directeur général du Festival de Lanaudière.

Le projet a ensuite pris de l’ampleur avec une promotion collective en 2022. Le directeur du Musée d’art de Joliette (MAJ), Jean-François Bélisle, a ajouté que déjà, faire la promotion du contenu culturel des institutions de Joliette sur la scène provinciale et nationale était quelque chose de majeur dans un contexte de relance postpandémique.

Cet été, c’est toute une programmation culturelle concertée qui voit le jour. « Une offre culturelle de renommée mondiale », a précisé Jean-Sébastien Martin, directeur général du Centre culturel Desjardins.

En effet, pour l’an 2, les partenaires sont allés plus loin et ont voulu soutenir la création de nouvelles manifestations culturelles dans le milieu, qui s'ajoutent aux programmations régulières.

L’objectif du projet est de permettre aux citoyens de la région de développer un sentiment de fierté vis-à-vis du pôle culturel qu’est Joliette. Le but est aussi d’attirer les excursionnistes et les touristes sur le territoire.

Jean-François Bélisle a dévoilé que l’objectif des partenaires est d’attirer, conjointement, un total de 100 000 visiteurs au centre-ville de Joliette cet été, ce qui représenterait une augmentation de 42 % par rapport à l’année dernière.

La programmation

Quelques faits saillants de la nouvelle programmation culturelle ont été présentés. Du côté du Musée d’art de Joliette, les après-midis de musique électronique Patio 145 ainsi que de la diffusion vidéo (vidéo mapping) sur les bâtiments de Joliette cet automne ont été mis de l’avant. Le directeur général a déclaré que le MAJ voulait aussi être actif dans les rues du centre-ville.

Jean-Sébastien Martin a souligné que des spectacles déambulatoires auront lieu à une quinzaine de reprises cet été au cœur de la ville. Ce dernier a aussi dévoilé que le premier festival de cirque Bastringue promet d’être un moment fort du début de l’été. « On voulait faire vivre des moments culturels inattendus et sortir les arts de la scène des lieux traditionnels de diffusion. »

Xavier Roy, du Festival de Lanaudière, avait plusieurs nouveautés à dévoiler, dont la présence de la formation Oktopus pour un concert sur la place Bourget, ainsi qu’un événement portes ouvertes. « Le Festival aussi veut investir le centre-ville. L’idée est que tout ce qui émane de ce partenariat nous permet d’aller plus loin. »

Julie Rivest, présidente du Festival Mémoire et Racines, a déclaré que le projet avait permis à l’organisation de bonifier sa programmation au centre-ville. Elle a souligné que le public aurait la chance de voir le Duo Nadeau-Branchaud et Mythes et Légendes en spectacle. Un 5 à 7 au MAJ et une veillée de chansons sont aussi au programme.

Cette année, le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière se joint à Joliette halte culturelle. Sabrina Paton, coordonnatrice culture de l’organisme, a présenté la murale érigée au MAJ par un artiste autochtone, un projet qui perdurera dans le temps. Elle a aussi annoncé la tenue de l’événement « Waskapitan, célébrons les peuples autochtones », le 21 juin, avec prestation de la soprano Élisabeth St-Gelais au MAJ ainsi qu’animation, kiosques et dégustations à la Place Bourget. « Ce projet envoie le message que des ponts peuvent être érigés par la culture. »

En complément de la programmation, d’autres activités sont prévues, comme la présence de mobilier urbain ludique au centre-ville.

Mélanie Cormier, chargée de projet de Joliette halte culturelle, a aussi dévoilé que le projet bénéficie cet été d’un nouveau slogan, d’un nouveau site internet, d’une nouvelle infolettre et d’un nouveau balado.

Soutien des partenaires

Le député provincial de Joliette, François St-Louis, était présent lors du lancement. Il a souligné la grande chance de la région d’avoir un tissu culturel aussi varié. « Joliette brille depuis des décennies grâce à son tissu culturel. Je suis fier d’être Joliettain et Lanaudois. L’arrivée du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière dans le projet me réjouit. Je suis fier et ému d’être ici. »

De son côté, le maire de Joliette, Pierre-Luc Bellerose, qui participait aussi au lancement en tant que vice-président de la Table des préfets de Lanaudière, a déclaré que Joliette halte culturelle s’inscrit totalement dans la vision du conseil municipal et dans sa propre vision. « La culture a toujours été centrale pour moi. Elle est essentielle et vitale et fait partie de ce qui définit le grand territoire de Joliette. »

Pour information : www.joliettehalteculturelle.ca.