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31 mai 2023

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Deux jeunes entrepreneurs ouvrent les portes du seul club dédié aux 14 à 17 ans

Le Dream Club

Dream Club

©Jason Joly - L'Action

Pour concevoir le Dream Club, les jeunes entrepreneurs Alexis Lebel et Khaï Sanchez ont pris leur inspiration des discothèques.

Les jeunes de 14 à 17 ans peuvent compter sur le Dream Club depuis le 26 mai pour aller danser et s’amuser à Joliette. Cet établissement situé au 425, rue Saint-Viateur, qui serait le seul en son genre au Québec, a la particularité d’être sous la gouverne de deux jeunes entrepreneurs, Alexis Lebel et Khaï Sanchez, âgés de 16 ans. Ils ont voulu offrir cet endroit aux adolescents de leur âge afin qu’ils laissent tomber leur téléphone intelligent et qu’ils socialisent dans une ambiance décontractée et chaleureuse.

Dream Club

©Jason Joly - L'Action

Le club met une grande piste de danse à la disposition des clients, tout comme plusieurs espaces pour s'asseoir et discuter.

En plus de servir de la restauration rapide et des boissons sans alcool, le club met plusieurs activités à la disposition des clients. Les jeunes pourront donc s’adonner aux lancers de haches et de fléchettes en plastique, ou encore laisser aller leur créativité en dessinant à la craie sur un mur recouvert d’ardoise. L’attrait principal est toutefois la danse puisque le Dream Club, à la manière des discothèques d’antan, offre une grande piste pour se trémousser.

Combler un manque à Joliette

Alexis et Khaï ont eu l’idée de ce concept de club par un heureux hasard. Les locataires, qui ont fait du théâtre ensemble, avaient déjà en tête de collaborer pour des projets d’affaires. C’est en regardant le film 1987 de Ricardo Trogi qu’Alexis a été inspiré par le personnage principal qui souhaite se bâtir une discothèque. « Pour les jeunes de notre âge, nos soirées se finissent souvent dans le sous-sol de nos parents », avoue le jeune entrepreneur de Rawdon. De son côté, c’est en écoutant les souvenirs de discothèque de ses parents que Khaï a aussi pensé à concevoir un club. « Nous n’avons pas beaucoup d’autres endroits de divertissements à Joliette à part le cinéma. Il n’y a nulle part pour socialiser », remarque-t-il. Ainsi, il a partagé son idée à Alexis, sans pour autant savoir que son ami avait eu la même réflexion. « Je croyais qu’il m’avait entendu et qu’il me faisait une blague! », se souvient le Rawdonnois.

Dream Club

©Jason Joly - L'Action

En plus de participer à différents jeux, les clients peuvent s'amuser à dessiner sur un mur recouvert d'ardoise.

Les entrepreneurs ont donc commencé à concevoir leur projet. Puisqu’ils connaissaient déjà la personne responsable du bâtiment sur la rue St-Viateur, ils ont convenu d’une entente en mars 2023 et ont loué le local. Ce dernier était à l’abandon depuis un certain temps, alors Alexis et Khaï, avec l’aide de leur famille, ont entamé d’importants travaux de rénovations et de nettoyage. L’un de leurs amis est même venu leur donner un coup de main en installant les lumières et les néons afin d’apporter une ambiance parfaite au club. « C’était beaucoup de travail et nous avions l’école et un emploi étudiant à nous occuper, indique Alexis. Nous n’aurions pas réussi sans nos proches, nous nous sommes bien entourés. »

Une fois les travaux terminés, les jeunes locataires devaient maintenant annoncer l’ouverture du Dream Club au grand public. Pour ce faire, ils ont reçu l’aide de la Société de développement du centre-ville de Joliette, en plus de se créer des pages Facebook et Instagram pour rejoindre leur clientèle plus facilement. « Les réseaux sociaux, c’est vraiment magique pour le marketing! », reconnait Alexis. Les deux entrepreneurs ayant de grands cercles d’amis, lorsqu’ils ont fait l’annonce de leur club sur les réseaux, leur publication a récolté 700 partages sur Facebook et ils se retrouvent avec des centaines d’abonnés sur Instagram.

Khaï et Alexis étaient fébriles pour l’ouverture du Dream Club puisque plusieurs de leurs amis venaient de loin dans le but de découvrir leur nouvelle entreprise. Ils se disent toutefois confiants et surtout fiers du travail accompli. Alexis est particulièrement satisfait du nouveau look de l’endroit : « C’est fou à quel point ç’a changé! ». De son côté, Khaï est très heureux que son partenaire et lui aient pu financer par eux-mêmes leur projet. « Notre plus grand défi sera de garder l’engouement, mentionne le résident de Joliette. Il faudra s’assurer d’offrir une bonne expérience et que le club reste attractif ». Pour ce faire, les entrepreneurs ont plusieurs idées en tête comme des soirées thématiques et d’autres attraits qui sauront plaire à leurs jeunes clients.

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