Un nouvel EP pour The Wildwood Family

Musique

©Photo gracieuseté - Annie Diotte - L'Action

Le groupe The Wildwood Family.

Après en avoir offert les extraits Le radeau, Étoile polaire et Encore une fois, The Wildwood Family a dévoilé son nouvel EP Au mois de mai. La formation québécoise a également révélé un nouveau vidéoclip pour la pièce-titre.

Entièrement composé de chansons originales en français, Au mois de mai marque une première pour la formation québécoise réunissant Alexandra Ghezzi (voix, guitare, mandoline), la Rawdonnoise Élise Cormier (voix), Sarah Morasse (voix, accordéon, piano), Nathalie Sidaros (contrebasse) et Georges Plourde (guitare, banjo, slide), qui s’est d’abord fait connaître en apprêtant de grands succès à sa sauce country-folk teintée de pop.

C’est en 2021, dans le contexte pandémique ayant forcé tant de gens à changer leur fusil d’épaule, que les membres du quintette ont décidé d’écrire leurs propres chansons. Les cinq pièces qui forment le nouvel EP demeurent toutefois fidèles au style musical que The Wildwood Family développe sur les scènes du Québec depuis une bonne douzaine d’années. Réalisé et mixé par Simon Walls, Au mois de mai met en valeur les impeccables harmonies de voix féminines qui sont la signature sonore du groupe.

Tout en simplicité et en noir et blanc, le vidéoclip qui accompagne la chanson a été réalisé par deux membres du groupe, Alexandra Ghezzi et Nathalie Sidaros. Il est possible d’y découvrir des moments vécus par les cinq artistes dans leur quotidien et en coulisses de leurs spectacles. Quelques apparitions d’enfants et d’animaux de compagnie viennent ajouter de belles notes de douceur et de légèreté.

Comme sur la pièce-titre, l’incontournable thème de la déception amoureuse s’invite sur les deux premières plages du EP. Étoile polaire, qui ouvre avec de célestes chœurs a cappella, oscille entre les regrets d’une rupture et le désir d’avoir la force de tourner la page. Puis, les voix et la contrebasse nous bercent doucement sur Encore une fois, qui raconte avec mélancolie une relation dont il aurait fallu se départir avant de s’en sentir prisonnier. Par la suite, Au mois de mai prend une tournure plus personnelle, en abordant de touchants faits vécus par la chanteuse Élise Cormier : Au pied de ma porte est une ode empreinte de nostalgie à sa sœur décédée, tandis que Le radeau s’adresse à son fils Théo, atteint de paralysie cérébrale, qui offre d’ailleurs un petit solo de piano. Malgré la lourdeur de certains sujets abordés, les rythmes et les arrangements entraînants laissent entrer une lumière qui s’accorde joliment avec le retour du temps doux.

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