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27 janvier 2023

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Une grève générale votée pour les syndiqués d’Autobus Yves Séguin & Fils

Une meilleure reconnaissance du travail demandée

Grève illimitée

©Photo gracieuseté - L'Action

Les syndiqués d’Autobus Séguin & Fils espèrent de meilleurs salaires en contrepartie des bonifications qui ont été données aux transporteurs scolaires.

Le Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils - CSN a adopté un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité par voie de scrutin secret lors d’une assemblée générale qui s’est tenue le lundi 23 janvier au soir.

« Le cheap labor dans le transport scolaire, pour nous, c’est terminé. Notre métier doit être valorisé et reconnu et les salaires doivent être conséquents face aux responsabilités qui sont les nôtres. On conduit un véhicule lourd, on a des horaires coupés qui nous font travailler de très tôt le matin à tard en fin de journée, sans compter qu’on prend en charge jusqu’à 72 élèves dans nos véhicules, de leur demeure à l’école », indique la présidente du syndicat, Louise Boulé.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention. Il est temps que ça cesse et la seule solution est de verser de bons salaires qui attireront des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il est temps que ça change dans le domaine du transport scolaire. Les patrons ont très longtemps misé sur le fait qu’ils pouvaient engager du monde sans bonifier les conditions de travail. Ils ont fait beaucoup d’argent sur leur dos et nous voyons très bien que cette vision à court terme nous a menés à une rareté de main-d’œuvre et aux bris de services que nous observons partout au Québec. Ce que je leur dis : payer bien votre monde et vous allez en avoir, des candidatures », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

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