Plus facile de décrocher

Lettre ouverte

La hausse du coût de la vie a monté en flèche ces dernières années et cela affecte tout le monde, mais particulièrement les jeunes adultes aux études. Les priorités de certains peuvent s’orienter vers l’argent facile et immédiat selon les besoins à court termes. L’inflation cause de nombreux décrochages scolaires et il serait temps de s’inquiéter pour le futur de la société.

Un étudiant au cégep à temps plein passe en moyenne 45 heures par semaine dédiées seulement à l’école. Cela sans compter que ces jeunes adultes ont probablement des voitures et parfois même, un loyer à payer. Je tiens à rappeler que les étudiants ne sont pas payés pour aller à l’école. Ils doivent donc jongler avec leur performance scolaire et un travail à temps partiel tout cela en essayant de profiter un peu de leur jeunesse.

Des facteurs comme la performance scolaire et le stress constant des travaux sont déjà des causes d’anxiété. Devoir trouver du temps pour travailler afin de payer ses besoins de base repose aussi sur les épaules d’un étudiant. Pour certains, c’est plus simple de lâcher l’école et de se ramasser de l’argent; le marché du travail est en demande folle! La plupart du temps, la paye l’emporte sur les longues études non-rémunérées et ils ne retournent pas à ces dernières.

De plus, les études universitaires entraînent souvent des dettes. Lorsque les diplômés sortiront de l’école, il sera difficile de ne pas vivre dans le crédit en plus de s’accommoder à un mode de vie sain comme devenir propriétaire d’une demeure.

L’inflation entraîne le décrochage scolaire et rend l’accommodation des jeunes adultes plus difficile dans ce monde qui coûte toujours un peu plus cher qu’hier.

Korane Latour

Étudiante en Science de la nature au Cégep Régional de Lanaudière à Joliette

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