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12 avril 2022

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

Des changements qui se font encore attendre

Lettre ouverte

En prenant à la légère le projet de loi 2, le ministre de la justice Simon Jolin-Barrette exclu encore davantage une proportion de la société qui était déjà discriminée socialement. Le projet de loi 2 visant à réformer le droit de la famille est stagné dans le temps depuis bien trop longtemps.

Ce ne sont pas moins de 116 pages et de 300 articles qui composent ce projet de loi. Un projet de loi d’une si grande envergure se doit d’être pris au sérieux. À un peu moins de deux mois de la fin du calendrier des travaux parlementaires, l’étude de ces nombreux articles n’est toujours pas commencée. (La Presse canadienne, 10 avril 2022). Il est donc évident que pour les personnes transgenres, non-binaires et pour les autres membres de la communauté LGBTQ2S+, il s’agit d’un autre échec à leur cheminement.

Un projet de loi de la sorte permettrait à ces personnes discriminées à enfin avoir accès à une sorte de liberté, à la liberté d’être eux-mêmes, et ce même dans un cadre juridique. La CAQ du ministre Jolin-Barette est pourtant plutôt de centre-droite, défendant la liberté de chacun, il faut cependant s’interroger s’il défend la liberté des groupes marginalisés également.

En ayant négligé le projet de loi 2, Simon Jolin-Barrette a détruit la lueur d’espoir de ces personnes d’être enfin représentées dans le système de justice.

Sandrine Poupart

Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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