31 janvier 2022

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

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©gracieuseté - L'Action

Caroline Cormier est confiante que le projet sera terminé pour la fin du mois de septembre.

« Nous n’avons aucun problème au niveau des permis. Ces derniers sont accordés à 95 % et nous avons une belle collaboration de Bell. Les plans sont terminés par l’entreprise d’ingénierie (Cima+). On a tout l’équipement requis. Tout est prêt, on attend que l’entrepreneur exécute la tâche sur le terrain. »

Mme Cormier explique que les principaux problèmes qui ont causé des retards sont la pénurie de main-d’œuvre qui affecte l’entrepreneur en charge de la construction du réseau (Teltech) et des absences liées à la Covid-19. Elle donne en exemple la première semaine du mois de janvier où la moitié des équipes seulement était sur le terrain, l’autre partie étant en confinement en raison de la Covid-19.

La directrice générale comprend l’exaspération des citoyens, Connexion Matawinie reçoit en effet des centaines d’appels par semaine en plus des commentaires sur les réseaux sociaux, mais elle assure que les travaux avancent aussi rapidement que possible.

Elle souligne que changer d’entrepreneur ne serait pas une option, le contrat accordé étant assujetti à des règles en vertu de la loi, mais elle ajoute que les entreprises sont toutes surchargées dans le contexte que l’on connaît.

« De notre côté, on continue la cadence. On est dans une période difficile, mais ça va aller mieux et on est bien enligné pour avoir terminé pour la fin septembre 2022. » En effet, rappelons que le gouvernement du Québec a promis, l’automne dernier, que tous les foyers québécois auraient accès à Internet haute vitesse d’ici le 30 septembre 2022.

Mme Cormier mentionne que pour plusieurs secteurs, la fibre optique est déroulée et il ne reste qu’à brancher. Elle explique qu’actuellement, il existe une grande pénurie de techniciens réseaux (fusionneurs). « L’entrepreneur fonctionne au maximum de ses capacités. Quand les citoyens m’interrogent sur ce qu’ils peuvent faire pour accélérer les choses, je leur demande s’ils connaissent des gens intéressés à travailler dans le milieu. » Pour les personnes qui seraient intéressées, Connexion Matawinie affiche d’ailleurs de tels postes sur sa page Facebook.

Sur le terrain, Mme Cormier souligne que les travaux à Saint-Félix-de-Valois sont terminés à 90 %. Des secteurs seront bientôt ouverts à Sainte-Béatrix, ainsi qu’à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, dans le village et sur une portion de la route 131 vers Saint-Zénon.  Elle ajoute que les travaux avancent aussi bien à Rawdon.

La directrice générale insiste sur le fait que le choix d’ouvrir un secteur ne se fait jamais en fonction de la population. « On construit un secteur lorsque tout est en place, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de travaux préparatoires à exécuter. Souvent, il y a beaucoup d’émondage et de tâches à réaliser en amont. »

Elle précise aussi qu’en raison de la superficie du territoire, les choix se font aussi de manière à être efficaces sur le terrain. « Nous avons tout de même 3000 km de terrain à brancher, un territoire grand comme la Belgique! »

Caroline Cormier termine sur le fait que malgré la pénurie de main-d’œuvre, le projet continue de faire son chemin. « C’est un beau projet et un des plus gros du genre au Québec. »