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05 janvier 2022

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Quand les efforts et les sacrifices mènent jusqu’à la coupe Vanier

Sports

Robert Kaviranga

©(Photo gracieuseté)

« Cette coupe représente tout pour moi » - Robert Kaviranga.

«Cette année, j’ai pu accomplir tout ce que je voulais. J’ai terminé mon cégep, j’ai intégré l’université et avec les Mustangs de Western Ontario, nous avons gagné la coupe Vanier, c’était vraiment gros pour moi », a commenté le joueur de football Robert Kaviranga. Ce dernier a été nommé personnalité de l’année sportive par L’Action pour sa détermination admirable quant à l’atteinte de ses objectifs sportifs et académiques.

« Ça me fait chaud au cœur et ça représente beaucoup pour moi, je n’aurais jamais même pensé pouvoir être un candidat! Pour un gars qui vient de l’Afrique, qui a failli ne pas réussir à l’école et qui a presque abandonné le football, c’est comme un cadeau qui récompense tous les efforts et les sacrifices que j’ai faits pour devenir qui je suis! »  

Lors de sa première saison dans le réseau du football universitaire canadien, Robert Kaviranga a pu soulever la coupe Vanier, obtenir sa bague de champion national et avoir sa photo sur les murs du Western Alumni Stadium. Un exploit déjà remarquable, mais qui le devient encore plus lorsqu’on connaît le chemin qui l’a précédé.  

Originaire d’Ouganda, c’est lorsqu’il avait dix ans que Robert et sa famille se sont installés à Joliette. À son arrivée, le jeune garçon ne parlait pas français et a dû réaliser ses études dans une langue qu’il ne connaissait pas. Au total, cela a pris sept ans à Robert pour compléter son secondaire. Même s’il a vécu des périodes de découragement, jamais il n’a abandonné.  

«Ce qui m’a le plus affecté, c’est quand j’ai reçu une lettre en secondaire trois qui mentionnait que je devais poursuivre mes études aux adultes. Je savais que si je faisais cela, j’allais manquer de motivation, j’allais être avec des gens que je ne connais pas et j’allais finir par lâcher! » 

Alors âgé de 18 ans, Robert s’est entretenu avec le directeur de l’école secondaire Barthélemy-Joliette et il a pu compléter les deux années qu’il lui restait à cette même école. Lorsqu’il a terminé son secondaire, à l’âge de 20 ans, il a hésité entre intégrer le marché du travail ou continuer son parcours scolaire au Cégep. 

«J’ai fait le bon choix et je suis vraiment content de toutes mes décisions même si cela m’a demandé beaucoup de discipline. J’ai dû couper l’alcool de ma vie et certains mauvais amis aussi. » Ce qui l’a motivé à poursuivre ses études était notamment son désir de jouer au football professionnellement. Il conseille d’ailleurs à tous les jeunes qui sont passionnés par un sport, quel qu’il soit, de prendre leurs études au sérieux. « J’ai vu des gars qui avaient énormément de potentiel, mais qui n’ont pas pu l’exploiter car ils ont lâché l’école. » 

Une année d’apprentissage 

Après le secondaire, Robert a poursuivi son parcours au Collège Champlain de Lennoxville. Toutefois, il n’a presque pas pu jouer au football en raison de la Covid et des matchs annulés. En réalisant des vidéos de ses pratiques, il a tout de même réussi à obtenir plusieurs offres universitaires et c’est en avril dernier qu’il a choisi d’accepter l’offre de Western Ontario, devenant ainsi le premier joueur des Vikings de Joliette à être recruté par une université ontarienne.  

« Quand je suis parti, au mois d’août, je stressais. La route était longue et je me trouvais loin de ma famille, mais dès que je suis arrivé j’ai été bien accueilli et je me suis senti chez moi.» Robert a ajouté que les coachs sont géniaux et que Greg Marshall est l’un des meilleurs entraîneurs qu’il ait vus, « il connaît tellement la game, il facilite notre travail et dès le début, il s’est assuré que nous ayons un bel esprit d’équipe ». 

En intégrant une formation d’aussi gros calibre, le Joliettain savait très bien que sa première année serait une année d’apprentissage et qu’il ne jouerait pas plus qu’une ou deux parties. Il est difficile de faire sa place en tant que recrue dans une équipe qui habille seulement 47 joueurs sur 115. D’autant plus que la position de Robert, en ligne défensive, était occupée par des joueurs de cinquième année avec beaucoup d’expérience. 

Il se doutait donc qu’il ne serait pas sur le terrain pour la grande finale de la coupe Vanier, mais ne s’attendait toutefois pas à devoir la regarder de son appartement. «Juste avant que les gars partent, j’ai eu des symptômes de la Covid, alors je n’ai rien voulu risquer et je suis resté à London. J’étais vraiment triste, parce que mon frère était là et mes amis de Joliette aussi. Ils m’envoyaient des vidéos d’une game à laquelle j’aurais dû et voulu être présent, mais quand nous avons gagné, la douleur a passé! » 

Robert a reçu le résultat de son test et il était négatif. Il a donc pu célébrer avec son équipe au retour de celle-ci. « C’est vraiment mon plus beau moment de l’année, quand nous sommes allés fêter avec le trophée dans les rues de London! Cette coupe représente tout pour moi côté football! » 

Des objectifs réalisables 

Pour la suite des choses, la priorité du Joliettain sera de compléter son baccalauréat en business. «Je suis vraiment content, car malgré que nous ayons peu de temps pour étudier (nous jouons au football huit heures par jour), j’ai réussi à passer tous mes cours et ce sera encore mieux en revenant des Fêtes, puisque nous serons hors-saison! »  

Côté football, il sait qu’il jouera beaucoup l’année prochaine. Il a donc déjà commencé sa préparation physique en vue de celle-ci et à plus long terme, il vise toujours la NFL ou la CFL, « ce sera difficile, mais je sais que ça peut se réaliser! »  

Toutefois, ce dont Robert avait le plus hâte au moment de l’entrevue était de revenir à Joliette pour la période des Fêtes, « j’ai beau me sentir bien ici, mais la famille reste la famille et mes parents me manquent beaucoup! »  

Photo équipe Western Ontario

©(Photo gracieuseté)


Finalistes

Tout au long de l’année, Brayan et Emily Ibanez se sont démarqués sur la scène internationale en haltérophilie.

Les deux jeunes athlètes de Chertsey, âgés respectivement de 14 et 10 ans au début de 2021, se sont inscrits dans l’histoire en brisant de nombreux records.

Emily est devenue la plus jeune athlète à se qualifier pour les championnats canadiens seniors d’haltérophilie.

De son côté, Brayan est notamment devenu le premier Canadien à être champion panaméricain dans la catégorie des moins de 15 ans.

Entraînés par leur mère, Abigail Guerrero, ces deux jeunes athlètes sont des espoirs olympiques pour les Jeux de 2024.  

Emily et Brayan

©(Photo gracieuseté)

Assurancia

©(Photo gracieuseté- Amélie Marcil-Chartier)

La Ligue nationale de hockey balle (LNHB) a disputé la première saison de son histoire et l’équipe de Joliette, L’Assurancia Venne et fille, a accédé à la grande finale de celle-ci.

En vue du gala de la LNHB, qui se déroulera en janvier 2022, L’Assurancia a récolté plusieurs nominations.

Guillaume Gélinas est en lice comme meilleur entraîneur, Louis Bessette comme meilleur directeur général et Nicholas Gendron comme meilleur gardien de but.

De son côté, le capitaine Steve Proulx a remporté le trophée du meilleur buteur et celui du meilleur pointeur.

Il est aussi en nomination dans les catégories Joueur le plus utile à son équipe et Meilleur joueur gentilhomme.

Dominique Ducharme fait la fierté de la région et il s’est une fois de plus démarqué lors de l’année 2021.

Le Prairiquois a été nommé entraîneur-chef par intérim des Canadiens de Montréal le 24 février à la suite du congédiement de l’entraîneur-chef Claude Julien.

Il a ensuite mené son équipe jusqu’à la finale de la coupe Stanley, en faisant vivre par la même occasion une soirée de Fête nationale mémorable et historique à tous les Québécois. En effet, l’équipe n’avait pas accédé à la finale de la coupe Stanley depuis 1993.

Dominique Ducharme est ensuite officiellement devenu le 31e entraîneur-chef du Tricolore le 13 juillet. 

Dominique Ducharme

©(Photo gracieuseté- Club de hockey Canadien Inc.)

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