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22 septembre 2021

Sainte-Elisabeth et les nouveaux élus

Lettre ouverte

Avec l’acclamation enthousiaste ou pas d’une partie de son ancien conseil municipal, Sainte-Elisabeth aura aussi quelques nouveaux élus bientôt. Pour un temps encore, la pandémie entravera un peu ou beaucoup les assemblées présentielles du conseil, du moins pour les citoyennes et les citoyens, malgré les permissions des Ministères. En contrepartie, la formation des élus, qui a fait défaut par la gestion (toujours de bonne foi) de Catherine Haulard, sera réparée. La DG a reçu ou doit recevoir une lettre de la Vérificatrice Générale de la Commission Municipale, selon la procédure expliquée en ligne, pour lui dire ce qu’elle doit faire.

Remercions ici ceux qui ont laissé leur place. Claude Houle et Johanne Pagé ont valeureusement exprimé leurs points de vue d’élus expérimentés. Ils ont su se placer au-dessus des lacunes des processus de la CMQ (Commission Municipale). Ont aussi travaillé à la vitalité du conseil municipal, au cours d’une partie des dernières années, Michel Hénin, Richard Lafleur, et Christiane Ducharme. Les autres ont agi avec de bonnes intentions, dans les limites de leurs capacités, malgré les bourdes administratives d’Août 2020. Des remerciements à leur égard sont de mises aussi pour avoir participé.

S’agissant de lacunes, le Ministère des Affaires Municipales (MAMH) est conscient des siennes et les a admises, dans le document sur la Stratégie Nationale en Urbanisme et Aménagement du Territoire. Lacune no. 1: avoir mal assuré la participation citoyenne. Lacune no. 2: ne pas avoir répondu aux attentes des citoyens en matière de recours contre les dysfonctionnements locaux.

Heureusement, la loi 49 (avec amendements récents), va colmater quelques brèches par lesquelles se faufilaient les évitements aux valeurs des codes d’éthique d’élus et de fonctionnaires municipaux. Par exemple, la Ministre pourra ordonner la tutelle partielle quand un conseil municipal fonctionne en vase clos. Les enquêteurs du CIME (Commissaire à l’Intégrité Municipale et à l’Ethique) vont mieux se coordonner avec ceux de la CMQ. Des règles d’éthique plus complètes seront incluses statutairement dans les Codes locaux, et les caucus bidons seront exposés. Bref, au Québec, les comportements aberrants et d’allure sociopathe, de fonctionnaires ou d’élus municipaux, vont être mieux révélés, et plus onéreux.

Ceci dit, la vitalisation de Sainte-Elisabeth va profiter de la nouvelle Maison des Ainés. Le Centre Communautaire en réparation apportera des bienfaits, et dans la mesure où les bénévoles des organismes passeront par-dessus août 2020, la sérénité guérira. Les nouveaux élus, partisans ou indépendants quand il le faudra, auront la chance de jouer un rôle innovateur et purgatif. On devrait voir s’améliorer la transparence, le respect par l’information adéquate, l’équité fiscale, et tout le reste que le défaut de formation a endommagé.

 

Les vraies forces vitales de notre communauté bayollaise ne sont pas nécessairement dans les comités du conseil municipal. Elles se trouvent d’abord dans l’honneur des bénévoles qui mènent les activités largement rassembleuses; dans leur respect de la vérité, leur loyauté à leur population, leur équité, dans leur transparence, bref leur honneur naturel.

Les manifestations et les pétitions sont parfois nécessaires en dernier recours, quand on demande d’être mieux informés et qu’on se fait répondre « vous ne savez pas tout »….

Ça ne devrait pas être comme ça.

Cultivons l’honneur

Collectif Bayollais non-partisan

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