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09 juillet 2021

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Joliette se mobilise pour une meilleure attribution de l’aide financière

Centre-ville de Joliette

Centre-ville Joliette

©Photo gracieuseté - Société du développement du centre-ville de Joliette - L'Action

Au cours d’un point de presse, le 9 juillet, plusieurs acteurs politiques et commerciaux se sont réunis afin de revendiquer une aide financière pour le centre-ville de Joliette.

La députée péquiste Véronique Hivon et d’autres acteurs municipaux et commerciaux se sont réunis vendredi 9 juillet au centre-ville de Joliette. Leur but était de dénoncer le traitement que le gouvernement du Québec réserve au centre-ville de Joliette dans le cadre de l’annonce de l’aide financière de 25 millions de dollars octroyée pour la relance économique des centres-villes au Québec.

Alors que le centre-ville de Joliette a gravement souffert et travaille d’arrache-pied à se relever de la pandémie, la Société de développement du centre-ville de Joliette appelle le gouvernement Legault à aller au-delà des mesures annoncées en ce qui concerne la relance économique des centres-villes au Québec. Ni le centre-ville de Joliette ni aucun autre centre-ville de la région de Lanaudière ne recevra d’aide de la part du gouvernement. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes pas dans les centres-villes qui bénéficient de l’aide financière étant donné que Joliette est une capitale régionale », se désole Marie-Ève Gagnon, présidente de la Société.

Véronique Hivon, députée de Joliette pour le Parti Québécois, proclame que cette décision est à la fois « inexplicable » et « inexpliquée » et que l’aide « devrait être fondée sur les besoins et sur la réalité concrète. »

Longtemps en zone rouge

Tous les acteurs mobilisés s’indignent de voir que Joliette est demeurée en zone rouge du mois d’octobre 2020 au mois de mai 2021 environ, et ce selon les directives du gouvernement. « On nous a mis dans le même lot que l’ensemble de Lanaudière et du Grand Montréal », souligne Mme Hivon qui ajoute que la situation à Joliette n’était pas aussi critique. La fermeture des bureaux gouvernementaux, la fermeture prolongée d’une bonne partie des commerces, des restaurants et des bars ont pénalisé le centre-ville de Joliette.

« Nous avons pris notre mal en patience, mais nous avons été gravement pénalisés parce qu’on n’a pas considéré notre réalité spécifique.[…] Et là, pour ajouter l’insulte à l’injure, on ne nous donne pas l’aide au centre-ville que des villes de taille et de réalités similaires reçoivent », ajoute la députée péquiste.

« Courir après les critères »

Le gouvernement du Québec a choisi les centres-villes selon plusieurs critères qui ont tardé à se faire connaitre du côté de Lanaudière. Mme Hivon explique qu’elle a dû « courir après les critères », mais que cette attente a conduit plusieurs municipalités à déposer trop tard leur dossier de demande d’aide financière au ministère.

Malgré la révélation des critères par le gouvernement, l’incompréhension demeure. Jade Poitras-Bessette, directrice générale de la Chambre de commerce du Grand Joliette, énumère quelques normes, soit que les centres-villes choisis doivent être dans une ville ayant été en zone rouge durant plus de 90 jours. De plus, la population doit être de 30 000 habitants. En outre, aucune agglomération de Montréal ne pouvait recevoir l’aide financière. « Je crois que le Grand Joliette répond à ces règlements-là. Donc nous contestons la décision du gouvernement et nous leur demandons de retourner à leur calcul », répond Mme Poitras-Bessette.

Véronique Hivon dénonce aussi ces critères puisqu’il existe des exceptions à ces règles. Le gouvernement avait indiqué qu’il ne donnerait aucun financement à des villes de banlieues ou à des centres-villes situés dans les couronnes nord ou sud. Pourtant, les centres-villes de Longueuil et de Laval bénéficieront de l’aide gouvernementale. Mme Hivon demande donc elle aussi au gouvernement de revoir leur décision parce que « c’est une question de justice. »

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