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12 mai 2021

Communiqué L'Action - infolanaudiere@medialo.ca

Des enseignants exigent mieux pour le réseau collégial

Grève dans les cégeps

Grève cégep Joliette

©(Photo L'Action- Mélissa Blouin)

Les syndicats de profs des cégeps de L’Assomption, de Joliette et de Terrebonne affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) ont entamé une grève hier midi (11 mai), et la poursuivront jusqu’à jeudi midi.

Selon les membres, le gouvernement Legault doit prendre acte des besoins dans le réseau collégial et cesser de gérer les services publics selon ses seules priorités électorales. Les enseignants de cégep dénoncent le manque d’ouverture et le refus d’entendre le bien-fondé de nombreuses demandes, alors que celles-ci permettraient de contribuer à l’atteinte des objectifs en éducation du gouvernement. 

« Il est inquiétant de constater que le gouvernement ne prend pas la pleine mesure des effets de la pandémie sur les personnes qui s’apprêtent à entamer des études collégiales. En ce moment, nous revendiquons plus de ressources afin de mieux encadrer les étudiants avec faible moyenne générale au secondaire (MGS) de même que ceux qui se trouvent en situation de handicap», a commenté David Joly du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Joliette.  

Il a ajouté que les cohortes qui entreront dans les collèges, les élèves de 4e et 5e secondaire, sont celles qui ont été le plus affectées par la pandémie. «Les retards s’avéreront importants et les ressources devront être au rendez-vous pour les soutenir.» 

À travers cette importante mobilisation, les membres ont également pour objectif de rappeler au gouvernement qu’il doit redresser la barre en matière de précarité et d’iniquité. Ils évoquent qu’environ 40 % des enseignants du réseau collégial sont dans une situation précaire. 

De plus, ils mentionnent que de session en session, ils ne savent pas s’ils auront du travail, ils doivent souvent cumuler des charges de cours dans des cégeps parfois éloignés et n’ont pas accès aux mêmes avantages sociaux que les enseignants permanents, le tout souvent même après plus de dix ans de loyaux services. 

Du côté des programmes de techniques lourdes de la santé, ils constatent aussi un manque de ressources qui a des conséquences concrètes. Ce qui complique notamment l’attraction d’infirmières enseignantes, et ce, alors que ce sont des disciplines en grande demande. Des sommes supplémentaires sont exigées afin de répondre aux besoins criants dans ce secteur de formation.

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