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05 janvier 2021

Roxanne Bouchard : Des éditions du tiroir à la reconnaissance internationale

Culture

Roxanne Bouchard

©Photo gracieuseté - Mathieu Rivard - L'Action

C’est sous le signe du succès et de la reconnaissance que s’achève 2020 pour Roxanne Bouchard. Son dernier roman, La mariée de corail, un polar planté dans le décor gaspésien où l’intrigue se noue à travers les récits de pêcheurs, a attiré l’attention du monde littéraire francophone et s’est même hissé au sommet des ventes à la fin de l’été. L’intérêt outre-mer pour les enquêtes de son personnage Joaquin Moralès est également manifeste alors que la maison d’édition londonienne Orenda Books a publié la version anglaise du roman. Retour sur une année faste, mais également un parcours des plus surprenants, pour l’autrice lanaudoise, consacrée personnalité culturelle de l’année par L’Action.  

Avec cette suite de Nous étions le sel de la mer paru en 2014, l’autrice poursuit son incursion dans l’univers du polar, genre qui tranche visiblement avec son œuvre marquée par la poésie et le récit de correspondance. C’est d’ailleurs ce genre qui lui a permis de percer le monde anglo-saxon alors que le premier volet des enquêtes de Joaquin Moralès a été traduit en anglais l’an dernier. Le retour de l’enquêteur d’origine mexicaine basé dans la ruralité gaspésienne a véritablement séduit le public québécois. L’intrigue policière aux accents maritimes a été largement encensée par la critique en plus d’être un véritable succès en librairie. À la fin du mois d’août, son roman figure d’ailleurs au sommet des ventes sur le site Leslibraires.ca et il a fait son entrée dans le marché anglophone à l’automne. Signe de l’engouement qu’elle suscite, elle a également été approchée pour la traduction de son roman en allemand et en italien. Forte d’un tel succès, l’autrice travaille déjà au troisième volet de sa série.  

« Je n’ai jamais pensé faire carrière dans le monde de l’écriture et là, c’est le rêve de tout écrivain ce que je vis en ce moment », souligne-t-elle d’un ton fébrile. Son aventure dans le polar a véritablement séduit la maison d’édition Orenda Books qui est spécialisée dans le genre. C’est d’ailleurs l’éditrice Karen Sullivan qui l’aurait encouragée à écrire une suite au roman de 2014 et à envisager une série de livres sur les enquêtes de Joaquin Moralès. Alors qu’elle a déjà six romans à son actif, elle explique pourtant n’avoir jamais cherché à percer le monde littéraire. « J’ai toujours aimé la correspondance et plus jeune, j’ai entretenu une correspondance avec un dramaturge belge et ce dernier m’a un jour lancé le défi d’écrire un roman, c’est à ce moment-là que j’ai écrit Whisky et paraboles, mais pour moi, le manuscrit était simplement destiné à ce que j’appelle les éditions du tiroir » dit-elle en riant. Quelques années plus tard, après avoir vécu une séparation, un collègue avec qui elle enseignait au Cégep à Joliette lui lance le défi de publier son manuscrit, ce qu’elle fit. Son premier roman, publié en 2005, remporte d’ailleurs le Prix Robert-Cliche et sa carrière d’autrice est alors lancée.  

Elle poursuit par la suite, en parallèle de sa carrière d’enseignante en littérature, ses activités d’écrivaine et publiera plusieurs autres romans, dont deux récits de correspondances avec des militaires déployés en Afghanistan. Cet intérêt pour la correspondance est d’ailleurs au cœur de son œuvre littéraire. « Le fil conducteur de mes romans, malgré la variation de styles littéraires, ce sont les dialogues. J’aime les dialogues, avec eux, je veux que le lecteur ait l’impression d’être présent autour de la table avec les différents personnages et de vivre la discussion. » Ces dialogues vivants et empreints de réalisme font d’ailleurs partie intégrante de La mariée de corail dont l’intrigue est inspirée par des anecdotes et des récits véridiques recueillis auprès de pêcheurs gaspésiens. 

La suite des choses s’annonce chargée pour Roxanne Bouchard. Sa série littéraire sur les enquêtes de Joaquin Moralès suscite l’intérêt du monde télévisuel alors qu’un projet d’adaptation théâtrale de son récit Cinq balles dans la tête est sur la table. Pour le moment, ayant pris une pause de l’enseignement, elle se consacre à l’écriture de la suite de La mariée de corail.  

OSJJ 50e

©Photo gracieuseté - L'Action

Soixante-quatre musiciens ont participé depuis leur salon au vidéo du 50e.

Finalistes

L’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette 

L’année 2020 marque les 50 ans de l’OSJJ. Fondé en 1970 par le père Rolland Brunelle, cet ensemble musical, qui était une première à l’époque au Québec, a permis à plus 1500 jeunes  de la région de 5 à 25 ans de perfectionner leurs talents musicaux. Malgré le report à 2021 du concert du 50eprévu le 28 juin dernier et qui devait rassembler de nombreux anciens de l’orchestre, 64 musiciens ont pris part, depuis leur salon, à une vidéo où la pièce l’Entrée du Sirdar de Mikhail Ippolitov-Ivanov a été reprise en guise de clôture de la saison.  

La Société nationale des Québécoise et Québécois de Lanaudière 

En cette année de pandémie, la SNQL, par son initiative, a rendu possibles les célébrations de la fête nationale dans la région et par le fait même, permis de faire rayonner la culture québécoise. Jugeant inconcevable qu’il n’y ait rien pour la fête nationale, l’organisme a mis sur pied un spectacle virtuel avec le chanteur Martin Deschamps. Ce spectacle festif diffusé en direct sur la page Facebook de l’organisme a connu un grand succès.  

Martin Deschamps

©Photo archives - L'Action

Martin Deschamps.

François Bédard

©Photo gracieuseté - Ysabelle Forest - L'Action

François Bédard.

Francois Bédard, directeur général sortant du Festival de Lanaudière 

En février dernier, après une trentaine d’années à la barre du plus important festival de musique classique au pays, François Bédard a annoncé qu’il tirait sa révérence. Véritable ambassadeur de la culture dans la région, c’est sous son leadership que le Festival s’est profondément modernisé avec la création entre autres de la Fondation du Festival de Lanaudière, le réaménagement de l’Amphithéâtre afin d’améliorer l’expérience audiovisuelle et le développement de nombreux partenariats internationaux. Durant sa carrière il fut également membre de l’exécutif du Conseil des Arts et des Lettres du Québec.  

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