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23 octobre 2020

Une santé mentale qui dépérit en pandémie

Lettre ouverte

Les problèmes de santé mentale sont à la hausse, et l’accessibilité des soins ne s’améliore pas.

Le début de la pandémie en mars dernier a marqué une importante augmentation des troubles psychologiques : on s’isole et on perd le contrôle sur plusieurs aspects de notre vie. Ce changement drastique du quotidien ne peut que nous affecter, et certains se trouvent gravement troublés. Pourtant, les soins en santé mentale sont moins accessibles qu’à l’habitude, comme le montre l’article de David Rémillard (« En pleine pandémie, l'attente pour voir un psychologue est de 6 à 24 mois », Radio-Canada, 4 octobre 2020).

Depuis mars dernier, les demandes de soins en santé mentale sont plus nombreuses, que ce soit au public ou au privé. Il en résulte de longues files d’attente de gens qui ne peuvent pas être traités quand ils en ont besoin. Ce délai risque d’amplifier la détresse des gens qui souffrent, comme l’explique la psychologue Catherine Serra Poirier.

Selon la CNESST (Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail), « le tarif horaire des psychologues, des psychothérapeutes et des neuropsychologues en cabinet privé est de 94,50$. ». Faute d’argent, une grande partie de la population ne peut pas se permettre de payer une telle somme. Pour quelqu’un qui cherche de l’aide psychologique mais qui n’a pas les moyens d’aller au privé, les options se limitent.

Pour venir en aide aux gens qui sont vulnérables pendant cette pandémie et pour les jours qui la suivront, il faut rendre les soins en santé mentale plus accessibles.  

Alice Violette

Étudiante en littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette 

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