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14 avril 2020

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Il s’implique pour fournir du matériel médical aux établissements du Québec

Impression 3D

Eugène Larivière

©Photo gracieuseté - L'Action

Eugène Larivière.

Eugène Larivière, de Crabtree, fait partie d’un mouvement qui est en train de prendre de l’ampleur au Québec et dont l’objectif est de venir en aide aux établissements de santé et pallier la pénurie généralisée en fabriquant du matériel médical à l’aide d’imprimantes 3D.

En entrevue avec L’Action, Eugène Larivière souligne que ce genre d’initiatives a notamment pris de l’importance en Europe. Il s’agit de faire appel aux amateurs d’impression 3D afin de produire du matériel médical, dont des visières pour commencer, qui commence à faire défaut dans les hôpitaux, CHSLD, cliniques, organismes, etc.

Eugène Larivière, qui œuvre comme électrotechnicien en industrie, a toujours été passionné de produits électroniques. Il s’est lancé dans l’impression 3D en tant que passe-temps il y a quatre ans.  « Ça offre plein de possibilités de création! J’ai besoin d’un produit pour la maison? Comme une poignée de porte? En deux heures, je l’ai conçue et fabriquée. »

C’est la première fois que le Lanaudois prend part à un tel mouvement d’importance : « Tant qu’à être confiné à la maison, autant me rendre utile à la société! », déclare-t-il.

Le groupe CoViD-3D-QC qui compte près de 700 membres s’est formé sur les réseaux sociaux et une structure a été mise en place en collaboration avec l’entreprise Panthera Dental, qui fournit les modèles et la matière première (filament pour impression 3D) et les autres matériaux requis. C’est aussi l’entreprise qui complète l’assemblage, la désinfection et la livraison aux hôpitaux.

« En une semaine, la structure s’est mise en place. Les établissements qui ont des besoins peuvent maintenant faire une demande. On veut fournir le matériel de protection de base. »

Eugène Larivière mentionne que l’objectif est de proposer un produit de qualité aux établissements de santé. « Les paramètres du produit sont déjà établis et tout l’équipement est nettoyé et stérilisé avant d’être livré. »

Le Lanaudois souligne que si un produit qui découle d’une impression 3D n’a pas la même durée de vie qu’un produit de plastique par injection, en ce temps de crise sanitaire, l’option peut être salvatrice. De son côté, avec une seule de ses trois imprimantes, il a pu fabriquer une vingtaine de visières en une fin de semaine.

Selon les données fournies, en date du 3 avril, quelque 26 établissements bénéficiaient des visières. La capacité de production est estimée à 10 000 visières par semaine et potentiellement 15 000 par semaine d’ici 10 jours. Des équipes seraient en train de tester des prototypes de masques N95 ainsi que des ventilateurs avec des membres du réseau de la santé. « Il y a un paquet de produits qui pourraient être fabriqués. On est prêts à répondre à la demande », insiste M. Larivière. Il incite tout personne intéressée qui possède une imprimante 3D à se joindre au mouvement.

Environ 380 imprimantes 3D sont actuellement ralliées à la cause et une campagne de sociofinancement sera lancée sous peu afin d’amasser des fonds pour les frais de transport et de matière première.

Informations : www.covid3dqc.ca

 

Eugène Larivière

©Photo gracieuseté - Panthera Dental - L'Action

Le produit final.

Eugène Larivière

©Photo gracieuseté - L'Action

Eugène Larivière a pu fabriquer une vingtaine de visières en une fin de semaine à l'aide d'une seule de ses trois imprimantes.

Commentaires

15 avril 2020

michel lecon

comment fait-on pour prendre du plastique bleu et faire des visiere transparente?

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