03 décembre 2019

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

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©Photo Élise Brouillette - L'Action

Le Consul général des États-Unis à Montréal, Robert W. Thomas.

D’entrée de jeu, le diplomate de carrière a été décrit comme un ami du Québec.

M. Thomas a parlé de son expérience personnelle à titre de diplomate. Il a expliqué qu’il était le représentant local de l’ambassade. « Nous offrons des services aux citoyens américains qui sont à Montréal, mais aussi aux Québécois qui veulent visiter ou émigrer aux États-Unis. »

Il a aussi souligné que son équipe commerciale était en mesure d’aider les entreprises américaines qui cherchaient à se développer au Canada et vice versa.

La sécurité aux frontières et la lutte au trafic de drogues font aussi partie de sa mission.

Robert W. Thomas a parlé des exigences de sa fonction, lui qui a déménagé sept fois à l’international en 18 ans. « J’ai vécu des coups d’état, une guerre civile et j’ai été à Haïti à la suite du tremblement de terre. »

Il a aussi dévoilé qu’il s’agissait d’une carrière gratifiante et qu’il prenait un grand plaisir à découvrir ce qui distingue les différentes langues et cultures.

« C’est un honneur de servir mon pays à l’étranger et de présenter qui nous sommes. »

Robert W. Thomas a abordé quelques dossiers d’actualité, tout en spécifiant que son mandat n’est pas axé sur les aléas électoraux.

Liens familiaux de part et d’autre de la frontière, liens commerciaux, Robert W. Thomas a vanté le caractère unique des relations entre le Canada et les États-Unis. « Nos liens sont en pleine croissance et c’est une bonne nouvelle pour les deux côtés. Il n’y a aucune relation commerciale qui est plus vaste et profonde dans le monde. »

Le diplomate a expliqué que le nouvel accord de libre-échange permettait à l’Amérique du Nord de demeurer une puissance au niveau de l’économie mondiale. Il a toutefois avoué que les négociations commerciales ne sont jamais faciles.

Robert W. Thomas a finalement parlé de certains dossiers internationaux, comme les relations avec la Chine et la technologie 5G qui entraîne, selon lui, de grands risques au niveau de la sécurité nationale et des droits humains.

Notes biographiques

Robert W. Thomas est entré en poste à titre de consul général des États-Unis à Montréal en septembre 2017. Lors de son affectation précédente, il dirigeait le fonctionnement 24 h/24, 7 j/7 de la surveillance du « Centre des opérations » du département d’État, le pôle d’information et de gestion de crise du secrétaire d’État. Diplomate de carrière, M. Thomas a également servi à titre de coordonnateur des services de visas pour les dix postes consulaires de la Mission des États-Unis au Mexique, et de chef de la section consulaire à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Parmi ses autres affectations à l’étranger notons Toronto, en Ontario, et Nouakchott, en Mauritanie.

Parmi ses affectations à Washington, il a été officier de surveillance sénior au Centre des opérations, et a servi deux mandats au sein du bureau des Affaires consulaires. Il a également été déployé au sein de l’équipe de gestion de crise du département d’État en Haïti à la suite du tremblement de terre de 2010.

Avant de se joindre au Service diplomatique, M. Thomas conseillait des victimes et des témoins d’actes criminels dans la région des Appalaches du sud-ouest de la Virginie. Il est titulaire d’un baccalauréat en religion et sciences politiques du Emory & Henry College, un petit collège d’arts libéraux du sud-ouest de la Virginie.