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02 janvier 2019

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

« La peinture, c’est ma passion, c’est ma vie » - Léon Rivard

Personnalité de l'année 2018

Léon Rivard

©(Photo Élise Brouillette) - L'Action

Léon Rivard au cœur de son atelier.

CULTURE. L’artiste multidisciplinaire Léon Rivard cumule 50 ans de carrière. Il fut le premier à ouvrir une école de peinture dans la région et au fil des ans, il a insufflé à ses nombreux élèves l’amour de la peinture, sa grande passion. Pour toutes ces raisons, L’Action l’a nommé personnalité de l’année au niveau culturel.

« Tout ce qui me tombe dans la main doit devenir quelque chose de beau », raconte l’artiste-peintre et artisan au cœur de son atelier de Sainte-Mélanie.

En effet, quand les sessions de cours sont terminées, le lieu se transforme en atelier-boutique où les amoureux des belles choses peuvent dénicher des créations de toutes les sortes. Cette année, pour la première fois, Léon Rivard a réalisé des bâtons de marche artisanaux.

 « Je n’en avais jamais fait. Nous avons un grand terrain et quand on se promène, j’ai toujours une scie ou un couteau de poche avec moi au cas où je trouve un morceau de bois spécial. »

Si l’artisanat occupe une place importante dans son atelier et sa carrière, c’est toutefois la peinture, le grand amour de Léon Rivard.

C’est à l’âge de 12 ans que sa carrière a débuté. « La peinture, c’est mon premier amour. J’ai réalisé ma première exposition professionnelle à Montréal à l’âge de 20 ans. »

En 1973, l’artiste obtient un permis d’école privée du ministère de l’Éducation et ouvre son école de peinture à Montréal.

Léon Rivard possède un baccalauréat en pédagogie et un Brevet A, une formation qui lui a grandement servi tout au long de sa carrière.

« J’ai eu la chance d’arriver avec tout un bagage en enseignement qui m’a été utile dans le privé. J’ai trouvé une méthode pour enseigner à monsieur et madame tout le monde, pour faire en sorte que dès la première toile, ils sentent qu’ils ont réussi quelque chose. »

Au début des années 80, Léon emménage à Sainte-Mélanie et avec lui son école de peinture, qui deviendra la première de Lanaudière.

En toute humilité, il se dit conscient de l’impact qu’il a pu avoir dans le milieu. « À l’époque, il n’y avait aucun magasin de matériel d’artiste à Joliette. Aujourd’hui il y en a au moins quatre et plusieurs écoles. Je pense que c’est un peu à cause de moi », dit-il du bout des lèvres.

Son école a rapidement pris de l’ampleur et fait boule de neige. À Montréal, la liste d’attente a pu compter jusqu’à 200 noms et à Sainte-Mélanie, elle a même amené la vitrerie locale à faire entrer des fournitures pour les artistes.

Léon Rivard a aussi grandement contribué à faire rayonner l’art par le biais des expositions annuelles de ses élèves, à Montréal et à Joliette. « Il pouvait y avoir de 2000 à 2500 visiteurs, C’était l’euphorie. C’était aussi un sacré travail, mais il y avait des retombées pour tout le monde. »

La dernière exposition de ce genre dans Lanaudière a eu lieu au Musée d’art de Joliette en 2005 au profit de la Fondation de la santé.

L’artiste croit que son école a pris autant d’envergure parce qu’elle répondait à un besoin et permettait aux élèves d’être enchantés de leur réussite après une toile ou deux.

L’atelier de Sainte-Mélanie a aussi permis aux élèves d’avoir un endroit convivial où pratiquer leur art, un lieu qui leur offrait un temps d’arrêt. « Ce qui est dommage, c’est que peu d’entre eux continuent parce qu’ils n’ont pas d’occasion de le faire. »

Aujourd’hui, Léon Rivard n’accepte plus de nouveaux élèves. « Ce ne serait pas professionnel, puisque pour arriver à s’amuser en peinture, ça prend de 4 à 5 ans et je ne voudrais pas les laisser tomber. »

Il compte une trentaine d’élèves, certains qui sont avec lui depuis 20 ou 30 ans. « À leur niveau, les techniques plus compliquées sont acquises, c’est donc un retour du balancier pour moi puisque qu’on ne fait que s’amuser. »

Pour l’artiste, la peinture demeure spéciale. « Quand tu rentres dans ta toile, tu oublies tout le monde extérieur. Ça exige une grande concentration de tous les instants. Le meilleur critique, c’est l’artiste devant sa toile, quand il est satisfait, il la signe. La peinture, c’est ma passion et ma vie. »

Léon Rivard n’a toutefois jamais enseigné l’artisanat et la raison est simple : « L’artisanat possède une vaste part d’imagination et l’imagination, ça ne s’enseigne pas. »

Les finalistes

Gilles Tessier pour Culture en action

Le président de l’organisme Culture en action, Gilles Tessier, reçoit une mention spéciale de L’Action pour la mise sur pied, avec un vaste comité de bénévoles, d’un événement culturel inédit, le Rendez-vous couleurs, orgue et poésie, à Sainte-Mélanie.

La première édition a eu lieu au début du mois d’octobre 2018 sous la présidence d’honneur de Jean-Paul Daoust.

Le Rendez-vous se voulait une grande fête qui se tenait sur quatre sites et regroupait plusieurs activités, dont un récital orgue et poésie, un sentier de la poésie, une exposition en arts visuels, des visites patrimoniales et un salon littéraire.

De plus, l’événement a rendu hommage à la poétesse Louise-Amélie Panet, une femme d’avant-garde et d’influence ayant vécu 30 ans dans sa résidence seigneuriale d’Ailleboust à Sainte-Mélanie.

La volonté du comité est de faire de cet événement un rendez-vous annuel récurrent.

Gilles Tessier

©(Photo archives) - L'Action

Gilles Tessier et Jean-Paul Daoust.

Le Cirque Alfonse

Le Cirque Alfonse, originaire de Saint-Alphonse-Rodriguez, continue de se démarquer au cours de l’année 2018. C’est pour cette raison qu’il s’inscrit parmi les finalistes de la section culture de L’Action.

En tournée au Mexique cet automne, il a pris le temps de faire un arrêt à la salle Rolland-Brunelle et au Québec avant de s’envoler pour l’Europe. Entre Londres et l’Australie, le Cirque Alfonse n’oublie jamais ses racines. Il aime jouer chez lui, il conçoit ses spectacles dans la grange familiale et les dévoile en primeur aux gens d’ici.

En octobre, la troupe a d’ailleurs présenté, pour la toute première fois, une version pour scène frontale de son spectacle Barbu, et ce, au Centre culturel de Joliette.

L’objectif de la troupe est de donner un second souffle à sa production Barbu et de la présenter à New York, rien de moins, en janvier.

Cirque Alfonse

©(Photo gracieuseté) - L'Action

Le Cirque Alfonse.

Geneviève Boudreault

Résidente de Saint-Damien et propriétaire de la boutique L’Arbre et la Rivière, Geneviève Boudreault, de par ses initiatives et projets, a agi au cours de la dernière année comme véritable ambassadrice du patrimoine historique damiennois.

Auteure et responsable de la page Facebook Saint-Damien & Patrimoine, Mme Boudreault a œuvré à diffuser au grand public des éléments du patrimoine de Saint-Damien.

Avec la collaboration du Collectif Art et Culture Saint-Damien, elle a contribué à faire connaître de nombreux personnages historiques de sa municipalité, dont Maximilien Boucher et Eugénie Tellier.

Elle a d’ailleurs mis sur pied une exposition complète sur cette dernière qui s’est tenue à Saint-Damien, mais également au Cégep de Joliette.

Eugénie Tellier

©(Photo tirée du site du Collectif Art et Culture Saint-Damien) - L'Action

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Commentaires

4 janvier 2019

Martin Chaput

Tout simplement, bravo!! Bravo pour votre implication, bravo de partager votre passion!

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