Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

25 septembre 2019

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Le transport scolaire perturbé par la pénurie de main-d’œuvre

Commission scolaire des Samares

autobus

©(Photo L'Action-archives)

La pénurie de main-d’œuvre se fait ressentir dans tous les domaines de la région et le transport scolaire ne fait pas exception. Lundi matin, l’un des circuits de la commission scolaire des Samares a dû être annulé puisqu’aucun conducteur remplaçant n’avait été trouvé afin d’assurer ce parcours du primaire.

Les parents concernés ont été avisés la veille de cette situation. « Vous devrez assurer vous-même le transport de votre enfant jusqu’à l’école. Le transport de l’après-midi devrait, quant à lui, être fait comme d’habitude. »

Une lettre a aussi été envoyée demandant aux parents de ne pas laisser leur enfant attendre l’autobus seul, puisque des imprévus comme celui-ci peuvent survenir. « Le milieu du transport scolaire subit actuellement, à l’échelle du pays, une pénurie d’effectifs d’une telle ampleur que les transporteurs ne parviennent pas toujours à remplacer les conducteurs qui s’absentent», peut-on lire sur celle-ci.

Cette dernière explique que le problème est particulièrement criant lors d’absences subites (maladie, mortalité) survenant à des moments cruciaux où ils ne disposent plus du temps nécessaire pour mettre en place une solution de rechange.

« Dès que nous sommes informés d’une telle situation, nous mettons tous les efforts nécessaires pour rejoindre les parents. C’est une situation hors de notre contrôle et nous faisons tout pour nous assurer de la sécurité des élèves malgré tout», a commenté la directrice adjointe des communications, Diane Fortin.

Cette dernière a ajouté que c’est la première année que la problématique se fait autant ressentir, et ce, depuis la deuxième journée d’école. Elle mentionne que ce n’est pas la première fois qu’un parcours a dû être annulé et que cela est arrivé à quelques reprises.

«Nous tenons à vous assurer que nos transporteurs et nous-mêmes recherchons activement une solution convenable à cette problématique. Nous sommes désolés des inconvénients que pourrait vous occasionner cette situation.»

À la recherche d’une dizaine d’employés

Le plus gros transporteur de la région, le groupe Gaudreault, assure 180 circuits sur le territoire de la commission scolaire des Samares. « La situation est sous contrôle, mais nous sommes toujours un peu à la limite, et ce, malgré tous les efforts que nous faisons pour recruter», a expliqué le vice-président du groupe Gaudreault, Guy Sirois.

Ce dernier déclare qu’il y a des employés à temps plein chargés des demandes d’emplois et qu’ils ont publié des offres sur 36 plateformes différentes en plus de faire plusieurs démarches auprès d’organismes.

« Il y a des gens qui se présentent, mais moins qu’avant et comme nous transportons des élèves, nous devons être très exigeants dans nos choix et bien scruter le passé et les capacités de ceux que nous engageons. Nous devons nous assurer d’avoir des candidats qui garantiront la sécurité des jeunes.»

Au total, l’entreprise compte environ 250 employés seulement pour le transport scolaire. M. Sirois explique qu’il en manquerait seulement une dizaine, ou cinq de façon régulière, pour que la situation soit plus stable.

Il a ajouté que cela est arrivé quelques fois depuis le début de l’année que des conducteurs n’ont pas pu être remplacés, mais que cela s’améliore de semaine en semaine. Selon lui, la pénurie de main-d’œuvre était déjà présente au printemps, mais c’est en début d’année scolaire, une période difficile, qu’elle s’est davantage fait ressentir.

« Les débuts d’année scolaire ne sont jamais faciles et demandent beaucoup d’ajustements en raison des changements et des nouveaux circuits. »

M. Sirois a terminé en mentionnant que ce n’est pas évident de trouver des solutions, mais que toute son équipe redouble d’efforts pour y arriver. «Il faut être réaliste, c’est un problème généralisé et ce n’est pas quelque chose qui va se résorber facilement. Nous sommes dans une nouvelle ère dans laquelle nous devons travailler très fort pour trouver des employés. »

Commentaires

15 février 2020

André Southiere

Nous avons des solutions pour remédier a la situation toutefois nous devons s'asseoir avec les responsables du transport des gouvernements, nous avons un bassin de jeune que nous ne pouvons pas aller chercher à cause des contrainte opérationnel , humain et salarial

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Joliette - Caméléon Média