Les membres du Syndicat du transport scolaire Autobus Yves Séguin & Fils–CSN ont accepté à 80 % par voie de scrutin une entente de principe le 13 février dernier. Le syndicat avait d’ailleurs adopté un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité lors d’une assemblée générale tenue le 23 janvier 2023.
« Notre nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales de l’ordre de 41,5 % sur les 6 ans de sa durée totale. À la signature, ça signifie 28,5 % dès la première année, puis, dépendant tout de même de la variation de l’indice des prix à la consommation, nous prévoyons des hausses de 4 % cette année, de 3 % l’an prochain et de 2 % pour chacune des trois années restantes. Notre rémunération atteint 750 $ par semaine, ce qui équivaut à un taux horaire de plus de 25 $ l’heure », déclare Louise Boulé, présidente du syndicat.
La présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, Stéphanie Gratton, s’est, quant à elle, dite très heureuse de voir que « les règlements actuels dans le secteur reconnaissent finalement le travail des conducteurs de véhicules scolaires ». Elle se réjouit de compter sur des salaires qui sont plus satisfaisants et qui permettront à la fois de retenir les employés dans le métier, mais aussi d’en attirer de nouveaux.
« Un second syndicat dans Lanaudière en moins d’une semaine qui obtient une entente de principe à la hauteur des demandes des membres, c’est vraiment un signe très positif que ça change actuellement dans le transport scolaire. Il n’y a toutefois pas de secret : quand les syndiqués sont mobilisés et se tiennent debout, leurs chances de succès sont très fortes », conclut Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.