Des parents font perdurer la mémoire et la passion de leur fils via un fonds

Les parents de Maxime Gosselin, Yvon et Carole, entourés de représentants du Centre jeunesse de Lanaudière. (Photo gracieuseté)
Les parents de Maxime Gosselin, Yvon et Carole, entourés de représentants du Centre jeunesse de Lanaudière. (Photo gracieuseté)

Alors que Maxime Gosselin a consacré 21 ans de sa vie à travailler avec cœur et passion au Centre jeunesse de Lanaudière avant de décéder dans un accident de voiture en janvier 2025, ses parents ont réfléchi à une façon de faire perdurer sa mémoire. Ils ont ainsi créé le Fonds Maxime-Gosselin, qui contribuera au financement d’activités sportives et de trousseaux d’aide au logement, deux initiatives qui lui tenaient grandement à cœur.

Le 9 octobre dernier, Yvon et Carole Gosselin, les parents de Maxime, ont tenu à faire le voyage de Lévis à Joliette pour aller rencontrer les anciens collègues de leur fils au centre jeunesse. Ils en ont aussi profité pour lancer officiellement le Fonds Maxime-Gosselin, né d’une collaboration avec la Fondation Claude-Édouard Hétu, en y déposant une contribution initiale de 12 000 $.

Les Lanaudois qui souhaiteraient encourager le fonds peuvent également le faire. Puisqu’il n’y a pour l’instant aucun onglet sur le site de la fondation qui y est associé, il est préférable de l’appeler directement au 450 759-0765. L’ancien président de l’organisation, Julien Malo, informe qu’en le précisant, ces montants peuvent être dédiés au Fonds Maxime-Gosselin.

Répondre à deux enjeux

Les dons qui seront amassés auront deux fonctions. Ils serviront d’abord à financer des trousseaux pour les jeunes du Centre jeunesse de Lanaudière qui se cherchent un logement. Vaisselle, draps et objets de toutes sortes leur sont offerts pour les aider à s’installer, un lot d’une valeur de 450 $ par jeune. Julien Malo mentionne qu’environ 70 trousseaux sont distribués chaque année. Le Fonds Maxime-Gosselin apportera ainsi un soutien supplémentaire pour subventionner ce projet. Puisque le travail de celui-ci consistait à trouver le type d’hébergement adéquat pour chaque jeune, Yvon Gosselin désire poursuivre le rôle de son fils : « Le financement apporté à l’aide au logement est un peu une extension de son travail. »

De plus, le fonds vise à appuyer de jeunes Lanaudois qui souhaiteraient pratiquer un sport, peu importe la discipline, en payant leur inscription ou leur équipement. « Beaucoup ont des talents, mais leur famille n’a pas de sous. Le fonds aidera alors ces sportifs à se développer et à devenir peut-être même des athlètes », espère M. Gosselin. Ce dernier confie que son fils était lui-même un passionné de sport, ayant participé à de nombreux marathons et randonnées en montagne : « Quand j’ai vidé son appartement, je crois avoir trouvé 25 médailles de course! »

Le directeur de la protection de la jeunesse et directeur provincial du Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière, Éric Richard, est très enthousiaste à l’idée que ces initiatives reçoivent des contributions supplémentaires. Il évoque que, autrement, du financement est donné temporairement pour appuyer les jeunes avec leur loyer : « Mais, pour perdurer, il faut une aide de plus. […] Puis, il y a l’aspect que les jeunes se connaissent parfois mal. Alors, en leur faisant vivre des activités en fonction des intérêts identifiés par les intervenants sociaux, ils ont l’occasion de se dépasser. »

« Nous donnions déjà pour ces programmes, mais nous allons aller plus loin encore désormais en investissant davantage! »,

Julien Malo, ancien président de la fondation

Un travail aux impacts réels

Yvon Gosselin se rappelle que l’idée d’un fonds a germé durant les funérailles de Maxime. Le père a été particulièrement touché de voir une dizaine de collègues de son fils venir à Lévis pour lui rendre un dernier hommage. Puisque le travail de Maxime devait rester confidentiel, M. Gosselin avoue qu’il ne connaissait pas beaucoup le rôle qu’y jouait son fils, mais les témoignages des employés du centre jeunesse l’ont grandement éclairé : « Grâce à eux, j’ai su à quel point Maxime était passionné et qu’il trouvait toujours des solutions aux problèmes. »

Éric Richard a discuté avec les parents de son ancien collègue et les a informés des enjeux qui impactent les jeunes de la DPJ. Cela a donc permis de guider leurs réflexions pour la création du fonds. Pour Yvon et Carole Gosselin, il était aussi important de faire perdurer la mémoire de leur fils en soutenant des projets qui touchent à ses passions. Ils ont soumis ce grand don et comptent continuer de contribuer annuellement. Julien Malo précise qu’un résumé leur sera envoyé afin de démontrer les activités encouragées par leur fonds ainsi que le nombre de jeunes qui ont bénéficié de ces contributions.

Les parents de Maxime espèrent que la population lanaudoise se joindra à eux afin de financer des initiatives bienfaisantes pour les jeunes dans le besoin.

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