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24 avril 2018

Des frais qui effraient

LETTRE OUVERTE. Le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx a du pain sur la planche. À la venue de l’été, une entente devra être conclue entre l’action collective et les commissions scolaires quant aux frais de scolarité superflus et illégaux qui s’imposent aux parents qui en ont assez sur le dos. La loi doit être respectée.

En ajoutant des frais qui n’étaient pas inscrits sur la liste initiale de fournitures scolaires, ce sont les enfants qui écopent. Selon Statistique Canada, la participation des enfants à des activités sportives diminue de façon significative depuis 2005. Ce décroissement est en partie relié aux revenus des parents qui doivent couper sans cesse dans leur budget. Ainsi, seulement 44 % des enfants des ménages au revenu le plus faible participent à des sports. Ceci oblige malheureusement plusieurs familles à mettre une croix sur ces activités privant du même coup leurs enfants des effets bénéfiques qui en auraient découlé.

Le Québec gagnerait à suivre le modèle d’éducation finlandais où l’égalité prime. Non seulement la gratuité scolaire est de mise pour tous même au niveau des fournitures, mais les pays scandinaves ont aussi le plus haut taux de connaissances civiques et politiques. En facilitant l’accès à l’éducation par la gratuité, la participation électorale augmente. 

Dans une société libre de s’exprimer comme la nôtre, le poids de l’action collective devrait être reconnue et contribuer à ce que l’avenir de la société soit entre bonnes mains. 

Britanny Carle

Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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