Tribune libre
Retour26 avril 2017
La SAAQ, trop clémente
LETTRE OUVERTE. Un débat, préoccupant plusieurs conducteurs québécois, semble refaire surface dans mon entourage. L’examen médical pour mesurer l’aptitude à conduire des personnes âgées de plus de 75 ans ne fait pas ce qu’il doit faire, car il ne la mesure pas vraiment. Par exemple, une dame âgée venant souvent près de chez moi prend environ trois à quatre minutes pour garer sa voiture. Aussi, elle a déjà causé des dommages à deux voitures garées devant ma cours dans sa tentative interminable qui aurait pu blesser un de mes proches. Elle n’est clairement pas apte à conduire. Pourtant, elle détient toujours son permis de conduire, elle a donc passé les tests.
En 2015, Delphine Meillet, une avocate française, a abordé le sujet des accidents dans lesquels sont impliqués des personnes âgées. Bien qu’en France aucun test est obligatoire, ils sont posés au même problème. L’avocate dit que ces accidents sont dus à des fautes d’inattention de ces personnes, par exemple un refus de priorité. Il serait ridicule de dire que toutes ces personnes sont inaptes, ce n’est clairement pas le cas, mais cela démontre bien que le test d’aptitude de la SAAQ n’est pas adéquat.
Il y a déjà tant d’accidents au Québec, nous en souffrons tous, ou allons en souffrir un jour ou l’autre. Il est possible pour les gens concernés d’abandonner d’eux-mêmes le privilège de conduire. C’est donc à vous de choisir: votre égo ou votre sécurité, et celle de tous.
Anthony Baker
Étudiant en musique au Cégep régional de Lanaudière à Joliette
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