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26 avril 2017

L’abus de pouvoir des enseignants

LETTRE OUVERTE. Certains d’entre nous sentons une pression de la part de nos enseignants.  Cette pression est tout simplement liée aux relations interpersonnelles qui semblent exister entre un étudiant et son enseignant.  Cette relation, plus que personnelle, favorise la réussite de certains.  Selon moi, il faudrait instaurer des règles qui interdisent les relations sexuelles entre étudiants et enseignants.

Premièrement,  une telle règlementation éviterait une autorité que je vois malsaine.  Tout d’abord l’étudiant en situation d’échec ne se verrait plus « obligé » d’entretenir une relation physique avec son enseignant en échange d’une note de passage.  La réussite est une question de compréhension, de travail, de persévérance.  Rien dans le code étudiant n’oblige qui que ce soit à se «donner» en retour d’un 60 %.

Deuxièmement, cela diminuerait la manipulation psychologique et les effets néfastes que cela entraine dans la relation maître-élève.   À qui voulez-vous faire confiance si ce n’est à votre enseignant pour vous apprendre ce qu’est l’intégrité?  Le respect est une notion qui se doit d’être primordiale.  Un étudiant n’a pas à se sentir diminué parce qu’il refuse une relation inappropriée.

En conclusion, si l’étudiant accepte une relation sexuelle avec son enseignant pour obtenir son diplôme, ouvrira-t-il la porte à son futur patron pour obtenir une promotion?

Timothée Vézina
Étudiante en sciences de la nature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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