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08 décembre 2017

Non pas balistique, mais diplomatique

Alors que les boucliers antimissiles THAAD des États-Unis sont déjà installés en Corée du Sud et sur l’île de Guam, que les Russes s’en plaignent et que les Japonais en rêve. Le Canada, lui, n’embarquera heureusement pas dans cette forte cause de tension mondiale. 

Le Canada a eu le mérite, en 2005, de s’abstenir de ce programme, aujourd’hui dirigé contre les Nord-Coréens, leur évitant ainsi d’être étiquetés aux États-Unis, qui ne semble que mettre de l’huile sur le feu. À noter que le Canada fait déjà partie de l’accord du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord, avec les Américains. Rendant le programme antibalistique non pas grotesque, mais non plus nécessaire.

Même si la Corée du Nord représente une menace réelle au niveau de la stabilité mondiale et des États-Unis, ce n’est pas le cas pour les Canadiens directement. Lorsqu’en août dernier le conseiller national en matière de sécurité est allé à Pyongyang, le Canada était considéré comme pacifique et amical. Ainsi, même si l’oncle Sam n’a pas l’intention d’intervenir en cas d’attaque aux missiles sur le Canada, il n’y a pas là cause à s’alarmer.

En fait, le mieux qui pourrait être fait est d’agir comme rôle diplomatique face à la situation, due à la proximité avec les États-Unis et à l’opinion avantageuse de la Corée du Nord. C’est pourquoi il est bon de garder un certain calme, de montrer un visage neutre, en vue de trouver des solutions diplomatiques aux tensions actuelles de notre monde.

Émile Sundara-Ratelle

Étudiant au Cégep de Lanaudière à Joliette

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