Un débat qui buzz

«Nous sommes extrêmement mal à l'aise avec la décision du premier ministre de fixer l'âge à 18 ans...» exprime Simon Jolin-Barrette, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice. (Radio-Canada, septembre 2017). Fixé l'âge à 21 ans aurait été une meilleure décision, car certains jeunes pourraient consommer de manière irresponsable cette substance et négliger ses effets pouvant être néfastes sur plusieurs sphères de leur vie.

Hugo Lavoie, chroniqueur à l'émission Gravel à la radio de Radio-Canada à Montréal, a rencontré des revendeurs de rue, afin de savoir leur point de vue. Ces gens sont convaincus de continuer leur travail sans embûche: «Ça va être une question de qualité, de prix et de service. Le marché noir ne va pas mourir, il va devenir un marché de nuit.» Expliquant ensuite qu'ils s'ajusteront en offrant des produits haut de gamme, de bons prix et la livraison à domicile en tout temps (Radio-Canada, février 2016). Alors, le marché noir ne pourra pas disparaître totalement, il y en a des futés.

«Une personne sur dix qui consomme du cannabis va développer une dépendance à la substance ou un trouble lié à cet usage. De plus, ces personnes ont plus de risques de consommer d'autres drogues illicites, comme la cocaïne, l’héroïne etc.» dit Dr. M. Jutras-Asward, psychiatre, en ce prononçant sur le sujet (La Presse, avril 2017). Alors, un jeune adulte de 18 ans qui consomme la substance sans en connaître les conséquences, pourrait s'embarquer dans un tourbillon sans fin.

Le marché noir ne cessera pas d'exister et la décision des libéraux reflète une certaine banalisation des effets négatifs du cannabis. Si ça déboule, cela ne laisse pas de chance concernant la santé des jeunes adultes au Québec.

Angéline Dénommée-Beaudry

Étudiante en Cinéma au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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