Tribune libre
Retour17 octobre 2017
Drone à retardement
En date du dimanche 15 octobre 2017, le ministre Marc Garneau, a déclaré être « extrêmement soulagé » qu’un drone, contrôlé par un utilisateur inconnu, ai heurter un avion commercial et qu’il n’ait pas fait de victime ou de dégâts importants.
Dans le cadre de la conférence de presse du 15 octobre, il a mentionné que plus de 1596 accidents avaient été subis depuis le début de 2017. Dans ce chiffre impressionnant, plus de 131 ont été classés comme dangereux envers la sécurité aérienne.
Selon les règles établies par Transports Canada, un drone de loisir ne doit pas voler plus haut que 90 mètres et est strictement interdit dans un rayon de 5,5 kilomètres autour de tout aéroport. Dans un court vidéo intitulé Pas de place pour les drones aux aéroports, Marc Garneau, sous la bannière de Transports Canada, conseil de tenir les drones à plus de 9 km des aéroports, ce qui s’avère être un excellent conseil. Plusieurs utilisateurs achètent des appareils télécommandés comme de vulgaires jouets alors que la triste réalité est qu’il y a des chances élevées d’accidents.
La réglementation devrait être plus stricte à l’égard des drones. Les avancées technologiques croissantes poussent les responsables de la sécurité canadienne à agir. De nos jours, certains drones pesant autour de 750 grammes peuvent atteindre une portée allant jusqu'à 7 kilomètres et une vitesse supérieure à 70 km/h (lesdrones.com). La force d’impact sur un avion pourrait gravement endommager celui-ci. Si une collision survenait entre ceux-ci, la situation deviendrait critique peu importe la grosseur de l’appareil.
Les drones n’ont pas encore leur place parmi nous, pas tant que ceux-ci ne seront pas réglementés d’avantage.
Wyllem Venne
Étudiant en Arts et Lettres option Cinéma au Cégep régional de Lanaudière a Joliette
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