Se mêler de nos problèmes

Lettre ouverte

Le conflit israélo-palestinien continue d'attirer le regard du monde entier, alors que les attaques menées par les forces israéliennes font plus de 30 000 victimes palestiniennes. Ce ravage a provoqué plusieurs manifestations, notamment celle du samedi 30 mars à Toronto, où une multitude de crimes et d'actes de violence ont mené à des arrestations. En s'impliquant violemment à des manifestations « pro-Palestine », ces partisans contribuent à transformer un conflit national (concernent deux États) en conflit international.

Alors qu'ils demandaient la paix et l'arrêt complet des attaques, plusieurs partisans ont pris part à des actes de violence tels qu'utiliser un mât de drapeau comme lance et jeter de la matière fécale de cheval sur des agents de police. Ce genre d'actions vont à l'encontre des manifestations pacifiques et contribuent à créer des problèmes qui nécessitent l'intervention de l'État afin de maintenir l'ordre.

Ces manifestations entraînent le gouvernement canadien à prendre part au conflit, afin de résoudre le conflit et de rétablir l'ordre. Le fait de s'impliquer dans un problème d'origine étrangère a pour effet de hiérarchiser le Canada comme parent et d'étouffer la liberté de ces pays étrangers. L'inversion des rôles (un pays étranger s'implique dans un conflit canadien) démontre bien la pression que cela peut avoir sur le pays réellement concerné.

L'Israël et la Palestine méritent leur indépendance autant que n'importe quel autre pays et l'implication des Nations Unies ou d'un pays étranger doit être suscitée par les groupes concernés avant qu'une intervention soit faite.

Tristan Serraiocco

Étudiant en science de la nature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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