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23 mars 2024

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

Investir pour les femmes, une dépense pour la CAQ

Lettre ouverte

L’annulation de la construction de maisons d’accueil pour les femmes victimes de violences conjugales par la ministre de l’Habitation, Mme Duranceau, en rajoute sur les inquiétudes de la population déjà évoquées lors de l’interdiction du terme « exploitation des femmes » à la chambre d’assemblée quant à l’importance que donne la Coalition Avenir Québec à l’amélioration de la condition des femmes.

Ces projets, déjà consentis par les multiples organismes communautaires impliqués et par Québec, ont été bloqués en raison des coûts élevés qui lui sont reliés. On se demande alors à quel prix équivaut la sécurité de ces femmes sorties d’une situation potentiellement mortelle, car une somme de 900 000$ à 1 million de dollars semble « exagéré » pour la ministre de l'Habitation.

De plus, ce n’est pas comme si la situation n’était pas criante. Dans la première semaine de mars, SOS violence conjugale a révélé que 45% des demandes pour un hébergement ont été refusés, par manque de disponibilité ce qui équivaut à 17 demandes par jour, soit près de 1200 femmes par année qui doivent alors retourner à l’endroit d’où elles se sont enfuies ou qui sont dorénavant sans domicile fixe. (« Duranceau bloque la construction de maisons pour aider les femmes violentées », Le Journal de Montréal, 14 mars 2024)  

En agissant ainsi, Mme Duranceau et le reste du cabinet démontrent que l’aide à la situation des femmes n’est pas une priorité d’investissement malgré les besoins poignants.

Léa Béland

Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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