15 mars 2018

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Jean-Marc Robitaille était « recherché » par l'UPAC et un mandat d'arrestation était émis contre lui, selon ce qu'affirmait l'UPAC tôt ce matin.

Avant qu'il ne soit interpellé, l'UPAC a procédé à l'arrestation de son ancien chef de cabinet, Daniel Bélec, l'ex-directeur général de la Ville de Terrebonne, Luc Papillon, ainsi que l'entrepreneur Normand Trudel et l'ingénieur Jean Leroux.

Ils sont tous accusés d'avoir participé à un présumé stratagème de corruption à la Ville de Terrebonne, soit d'avoir contribué à la mise en place d'un système de partage de contrats visant à favoriser des firmes d'ingénieries ainsi que certains entrepreneurs, entre 2001 et 2012.

Ils font chacun face à des accusations d'abus de confiance et de corruption dans les affaires municipales.

« La preuve recueillie dans cette enquête criminelle tend à démontrer [que Jean-Marc Robitaille] et des fonctionnaires recevaient d'importants avantages personnels en échange, entre autres, de changement de zonage ou d'informations privilégiées dans le cadre d'appel d'offres de la Ville de Terrebonne », indique l'UPAC par voie de communiqué.

Dans cette enquête, l'UPAC avait procédé, en septembre 2017, au blocage de biens appartenant à Jean-Marc Robitaille totalisant une somme de 93 887 $ en lien avec des travaux effectués à son chalet de Saint-Jean-de-Matha.

En janvier 2017, l'entrepreneur Normand Trudel avait été condamné à purger une peine de 15 mois de prison pour avoir fait partie d'un système de corruption à Mascouche, sous le règne de l'ex-maire Richard Marcotte, aujourd'hui décédé.

Il avait alors reconnu avoir, entre 2005 et 2010, agi illégalement et tenté d'influencer des fonctionnaires municipaux de Mascouche. Il avait aussi admis avoir comploté dans le but de corrompre des fonctionnaires municipaux avec Claude Lachapelle, organisateur électoral du parti de Richard Marcotte en 2005 et 2009.