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09 février 2018

Un ex-porte-parole de la Sûreté du Québec fait face à des accusations criminelles

Ces accusations découleraient d'une enquête amorcée contre lui à l'automne 2016

©Photo L'Action - Archives

JUSTICE. L'ancien porte-parole de la Sûreté du Québec, le sergent Benoit Richard, aurait fabriqué et se serait servi d'un faux document de sécurité, en plus de commettre un abus de confiance lorsqu'il était en poste au quartier général du corps de police à Mascouche.

Ce faux document que Benoit Richard aurait fabriqué et dont il se serait servi est un formulaire d'habilitation sécuritaire, lequel sert notamment à enquêter sur une personne postulante dans une organisation comme la Sûreté du Québec.

D'ailleurs, selon ce que révélait La Presse, le 31 janvier, l'homme de 47 ans et résident de Joliette aurait agi de la sorte pour aider une femme qui postulait à un poste de répartitrice à la Sûreté du Québec.

Contacté par L'Action, le directeur des communications de la Sûreté du Québec, Guy Lapointe, n'a pas voulu commenter cette information révélée par le média montréalais.

Sous enquête

Benoit Richard fait désormais face à trois accusations criminelles lesquelles lui ont été signifiées par voie de sommation le 20 décembre dernier.

Il est accusé d'abus de confiance « relativement aux fonctions de sa charge en lien avec une procédure d'habilitation sécuritaire », de fabrication d'un faux formulaire d'habilitation sécuritaire « avec l'intention qu'il soit employé ou qu'on y donne suite au préjudice de son employeur » et de s'en être servi « comme si ce document était authentique ».

Le dépôt de ces accusations, selon Guy Lapointe, découle d'une enquête criminelle menée par la Direction des normes professionnelles de la Sûreté du Québec.  

Cette enquête a été amorcée à l'automne 2016 et, depuis, Benoit Richard est suspendu avec solde, conformément aux dispositions du contrat de travail des policiers de la Sûreté du Québec.

Porte-parole

Au moment de sa suspension,  Benoit Richard était affecté au quartier général de la Sûreté du Québec, à Mascouche.

Au cours de sa carrière au sein du corps policier, il a été longtemps porte-parole pour la grande région de Montréal, dont Lanaudière. En 2013, il a notamment mené de front les communications de la Sûreté du Québec lors de la tragédie de Lac-Mégantic. Ses apparitions publiques ont toutefois cessé l'année suivante.

Benoit Richard doit se présenter au palais de justice de Joliette en mars en lien avec les accusations qui pèsent contre lui. S'il était trouvé coupable, il s'exposerait à une peine maximale de 10 ans de pénitencier ainsi qu'à une destitution.

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