16 février 2018

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Ces deux employés ont été relevés de leurs fonctions par la Commission scolaire des Samares, le mercredi 14 février, aussitôt après qu'elle ait été mise au fait de « questionnements concernant des interventions physiques et verbales » de leur part envers plus d'un élève de l'Espace-Jeunesse.

Cette institution d'enseignement offre des services à une clientèle particulière.

Ouverte en octobre 2015, elle accueille des élèves de toute la région âgés de 5 à 21 ans, atteints d'une déficience intellectuelle moyenne à sévère, parfois associée à un trouble du spectre de l'autisme ou à un trouble de l'ordre de la psychopathologie.

Parents informés

Les parents des élèves concernés ont été informés des allégations le jour même du départ des deux employés concernés, selon Diane Fortin, directrice adjointe à la commission scolaire.

 « Dès que nous avons eu l'information, la commission scolaire a agi rapidement et fait son enquête », souligne-t-elle.

Il n'a pas été possible de savoir si les deux employés concernés étaient payés ou non pendant qu'ils sont relevés de leurs fonctions.

Plaintes à la police

« Des plaintes ont [aussi] été déposées à la police », ajoute la directrice adjointe.  

Une enquête policière a été ouverte au cours de la semaine concernant ces possibles évènements survenus à l'école l'Espace-Jeunesse, confirme la sergente de la Sûreté du Québec, Éloïse Cossette.

« Aucune arrestation ni aucune accusation n'ont été déposées dans ce dossier. L'enquête policière se poursuit », souligne la sergente.

La Direction de la protection de la jeunesse prend également part à ce délicat dossier et l'enquête interne de la Commission scolaire des Samares se poursuit.

Onde de choc

Le départ des employés dans ces circonstances a créé une onde de choc au sein du personnel de l'école l'Espace-Jeunesse.

« Or, malgré l'onde de choc, le personnel continue d'offrir le meilleur de lui-même, indique Diane Fortin. Ils continuent à venir quotidiennement à l'école. Ils sont fidèles au poste et veillent à ce que le quotidien des élèves ne soit pas affecté même s'ils sont ébranlés. »