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28 janvier 2018

Pas d'accusation contre le policier qui a tiré sur un homme en crise à Rawdon

Son intervention était légale estime le Directeur des poursuites criminelles et pénales

©TC Media - Pierre Laurent

JUSTICE. Le policier de la Sûreté du Québec qui a tiré sur un homme en crise et armé d'une hache en septembre 2016 à Rawdon craignait pour sa vie et n'a pas eu d'autres choix que de faire feu, conclu le Directeur des poursuites criminelles et pénales qui a décidé ne pas porter d'accusation contre lui et les deux autres agents impliqués dans l'intervention.

« Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) est d'avis que les trois policiers de la Sûreté du Québec impliqués dans l'évènement ont utilisé la force nécessaire et n'ont pas été en mesure d'utiliser une force moindre afin d'arrêter l'homme », a-t-il conclu, le 19 janvier, ajoutant que ces derniers n'avaient commis aucune infraction criminelle.

Cette décision du DPCP a été prise après qu'il eut reçu et analysé le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes qui a été chargé de faire la lumière sur cette intervention policière.

En crise

Le 19 septembre 2016, vers 14 h 21, un appel a été logé au 911 concernant un homme agressif et en crise : Stéphane Thiffault, 55 ans, résident du chemin Ponderosa.  

Les services ambulanciers ont alors été dépêchés sur les lieux et la Sûreté du Québec a été avisée de la situation. Vers 14 h 35, trois policiers sont arrivés au domicile de Stéphane Thiffault.

Environ deux minutes après l'arrivée des policiers, Stéphane Thiffault est sorti de la maison et s'est dirigé, d’un pas décidé, vers un des policiers.

Les policiers ont alors constaté qu'il dissimulait une hache dans sa manche.

Un policier a tenté à plusieurs reprises de le raisonner, mais en vain. Stéphane Thiffault, toujours armé,  a continué à avancer vers le policier qui a fait feu à deux reprises, l’atteignant mortellement, selon ce qu'a démontré l'enquête menée par le Bureau des enquêtes indépendantes.

Intervention légale

« L'intervention était légale », affirme le DPCP.

« Les policiers croyaient qu'ils avaient des motifs raisonnables d'estimer que la force appliquée contre l'homme était nécessaire pour leur protection ainsi que celle d'autres personnes contre la mort ou des lésions corporelles graves. Considérant l'ensemble de la preuve, le DPCP estime que cette croyance était plausible et qu'elle s'appuyait sur des motifs raisonnables », ajoute-t-il.

Commentaires

16 février 2019

Tracy Wing

Pas sur, les policiers me semblent être très peureux

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