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19 juillet 2017

Appel rejeté pour un accusé ayant commis « des gestes très violents » envers sa victime

Il avait été payé pour faire lui passer un message et lui a infligé des blessures sérieuses

JUSTICE. L'appel d'un criminel violent de Joliette, croyant avoir été condamné trop sévèrement à 12 ans de pénitencier pour avoir infligé des blessures sérieuses à une victime après avoir été payé pour lui faire passer un message, vient d'être rejeté par le plus haut tribunal de la province.

En mai 2015, Daniel Tremblay, 48 ans, a été envoyé derrière les barreaux, sans possibilité d'être admissible à une libération conditionnelle avant d'avoir purgé la moitié de sa peine. Il avait alors plaidé coupable à des accusations de voies de fait grave et de séquestration à l'endroit d'une victime, ainsi que d'avoir fui les policiers, et d'avoir eu en des méthamphétamines en sa possession.

En janvier 2014, lui et un complice se sont rendus avec cette victime, supposément une vendeuse de comprimés qu'il connaissait, dans un appartement de Joliette. Les deux hommes avaient préalablement été payés 1500 $ pour lui faire passer un message. Sur place, la victime a été bâillonnée, séquestrée puis attachée, et Daniel Tremblay l'a violemment battue.

Réinsertion peu réaliste

« Sans nier que la peine imposée est sévère », les trois juges de la Cour d'appel du Québec ont estimé, dans un jugement rendu en juin, que le magistrat ayant condamné Daniel Tremblay avait « bien exercé » la discrétion lui permettant l'individualisation de la peine.

Selon eux, le juge était  « convaincu que son dossier et la nature de l'incident rendaient la réinsertion sociale peu réaliste ».

Plusieurs crimes violents

Daniel Tremblay possède un lourd passé criminel et a additionné les infractions entre 1989 et 2012. Il a par le passé reçu des peines importantes pour de multiples crimes, dont plusieurs à caractère violent.

Cette fois, la violence n'a pas fait exception. D'ailleurs, le juge l'ayant condamné a conclu que les gestes commis à l'endroit de sa victime en janvier 2014 étaient « très violents » et prémédités.

Bâillonnée avec une serviette hygiénique

À l'appartement, il s'est assis sur elle et l'a frappé au visage. Elle a été bâillonnée avec du ruban adhésif, avec une serviette hygiénique dans la bouche. Il l'a traînée jusqu'au divan où ses jambes ont été placées, alors qu'elle était couchée au sol. Il a ensuite sauté sur ses jambes à pieds joints, alors que ses mains étaient attachées avec du fil électrique.

Deux autres personnes sont venues chercher Daniel Tremblay et la victime, en voiture de laquelle cette dernière a été poussée et retrouvée ensanglantée par un voisin ayant alerté les policiers.

Hospitalisée

La victime a eu deux dents cassées, une fracture ouverte du péroné et une luxation au genou de l'autre jambe. Elle a dû être hospitalisée huit semaines durant lesquelles elle n'a pas pu voir son enfant.

« Les facteurs retenus [par le juge] étaient tous pertinents à son analyse qu'il s'agisse du paiement reçu, de la préméditation, de la violence associée au crime et des conséquences importantes pour la victime », ont conclu les trois juges de la Cour d'appel du Québec.

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