Avant de se rendre à la résidence, ils ont d'abord fait un arrêt à l'École Thérèse-Martin, afin de vivre un moment similaire, mais avec les jeunes du secondaire.

La journée s'est terminée par un spectacle au Café culturel de la Chasse-galerie de Lavaltrie.

En entrevue, Simon Robitaille, qui est à l'origine des Jeudis Taxi, explique que le concept a fait ses preuves et séduit toujours. D'ailleurs, le 1^er mars, il en était à sa 36^e édition.

Pour cette occasion, ce sont Jean-Marc Couture, Pierre-Hervé Goulet, Jonathan Guilbault, Matt Holubowski et Mélissa Ouimet qui ont pris le taxi afin de sillonner la région.

Alexandre Lemay, qui réside à la Seigneurie, a déclaré à L'Action qu'il n'y avait rien qui pourrait lui faire manquer les Jeudis Taxi. « La musique c'est ma vie, j'en joue. Les artistes, je ne les connaissais pas tellement, peut-être de vue. »

De leur côté, Solange Savoie et Gisèle Larose étaient pratiquement unanimes. « Jean-Marc Couture, c'est lui le meilleur. Il a une fichue belle voix », a commenté Solange.

Les deux femmes aiment surtout entendre les artistes chanter.

Simon Robitaille souligne que les Jeudis Taxi ont pour objectif de développer de nouveaux publics.

« L'idée est d'aller vers les gens. Quand on rencontre les jeunes, on peut leur démontrer la valeur du travail des artistes, on leur parle de ce qui se passe ailleurs que sur YouTube. »

Quant aux visites dans les résidences pour aînés, Simon Robitaille mentionne que c'est aussi une façon de donner au suivant et de montrer aux résidents ce qui se fait maintenant.

Bien souvent, les artistes qui participent à l'activité ne se connaissent pas entre eux et les Jeudis Taxi ont, à plusieurs reprises, donné naissance à de belles collaborations et à de nouvelles amitiés. « Pour moi, quand ça arrive, c'est mission accomplie. »

À l'issue de la rencontre à la Seigneurie Arthur Beauséjour, Jean-Marc Couture a confié à L'Action qu'il avait bien aimé voir des jeunes et des aînés dans la même journée. Il avait aussi rencontré quatre auteurs-compositeurs-interprètes avec qui la chimie s'était installée.

« Entre artistes on se comprend, on partage la même passion. Et j'aime venir voir les gens. »

La visite à la Seigneurie lui rappelait celles qu'il effectuait, plus jeune, avec son père, dans des résidences pour aînés, pour faire des karaokés.

« Ça me rappelle que je devrais le faire plus souvent. Ça fait du bien, c'est un retour aux sources. »