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02 janvier 2018

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Guilbo, une année charnière

Personnalité de l'année 2017

©(Photo L'Action - Guillaume Morin)

CULTURE. Au cours de l'année 2017, un véritable engouement s'est fait sentir autour de l'artiste-peintre Guilbo. Ses tableaux aux traits uniques, à l'effigie d'animaux et de la nature, n'ont plus besoin de présentation. Pour son rayonnement, tant dans la région que sur la scène internationale, et pour toutes ses implications sociales, L'Action l'a nommé Personnalité de l'année 2017 du milieu culturel.

Le personnage de Guilbo, de son vrai nom Yannick Guilbault, est né il y a six ans. Depuis 2014, l'artiste a décidé de se consacrer entièrement à son art, de l'amener plus loin et d'en vivre. Guilbo est bien connu pour ses voyages et pour ses démonstrations de « live painting ».

L'année 2017 a été marquée par un autre pas important dans sa carrière, soit la décision de sa conjointe, Maude de Montigny, de délaisser son centre d'esthétique afin d'agir en tant qu'agente de Guilbo.

« Les gens ont découvert le personnage davantage. Ils se sont attachés à lui et à toute l'équipe, pas seulement aux tableaux », croit Guilbo à propos de l'effervescence de la dernière année. « La vague est très active, on le ressent. »

Il explique que son objectif est de faire vivre des émotions aux gens. « Guilbo leur fait du bien. »

L'artiste veut aussi être accessible et se fait un plaisir de discuter avec le public tant lors des « live painting » qu'à son atelier de Saint-Charles-Borromée, dont la porte est toujours ouverte.

« Ce qu'on veut, c'est faire vivre une véritable expérience 360. On vend du bonheur, que ce soit pour un tableau fait sur mesure ou un tableau pour lequel on a un coup de cœur. »

Guilbo confie qu'il est un passionné et que les émotions marquent chaque tableau qu'il peint. « Chaque tableau est unique et a son identité. Chaque tableau est important pour moi et l'histoire des gens devient mon histoire. »

L'artiste offre son art pour différentes causes, dont l'Entraide pour la déficience intellectuelle du Joliette Métropolitain, Mira et le Grand Défi Pierre Lavoie. Cette année, il a fait une démonstration lors du Relais pour la vie du Grand Joliette, lui qui a personnellement souffert d'un cancer à deux reprises.

Guilbo l'avoue d'emblée, son parcours n'a pas été simple. « J'ai été un décrocheur sévère. Je suis retourné à l'école. »

Il reçoit des demandes tous les jours, il doit donc choisir les causes qui l'inspirent le plus. La maladie, le décrochage scolaire et tout ce qui concerne les jeunes le touchent particulièrement.

Que tout le monde ait son Guilbo

Vivre de son art, c'était le rêve d'enfance de Guilbo. « Je réalise mon rêve d'enfance à 44 ans, à la moitié de ma vie. Mon atelier, il est tel que je l'ai toujours imaginé. »

La maladie a été une sorte de bougie d'allumage. « Il faut profiter de la vie. Avant, je remettais mes projets à plus tard. »

Il souhaite rendre l'art accessible à tous et il mentionne que 90 % de ses clients n'achetaient pas en galerie par le passé. Ce sont donc de nouveaux clients qui ne connaissaient pas nécessairement l'art en tant que tel.

« Mes tableaux sont masculins dans le trait, mais féminins par les émotions. Ça sent le brut et c'est notre richesse. Je veux créer et vendre l'art différemment. Je veux que tout le monde ait son Guilbo. »

Retourner à Monaco

Parmi les réalisations majeures de l'année, impossible de passer sous silence son périple à Monaco, où il a reçu le prix spécial du public lors de l'édition 2017 du GemlucArt. L'artiste-peintre représentait le Canada lors de cet événement grandiose.

« Monaco, c'est loin d'être terminé », dévoile Guilbo. Parmi ses rêves, on retrouve d'ailleurs celui de peindre pour la princesse Stéphanie de Monaco.

Une galerie à Joliette

Au nombre de ses projets, Guilbo souligne le partenariat avec l'Hôtel Château Joliette, dont le hall sera transformé en galerie Guilbo. Déjà des tableaux sont exposés et, au cours de mois à venir, une vingtaine de tableaux grand format seront installés. « On veut rendre l'art accessible et que ça devienne l'incontournable à Joliette en ce qui concerne Guilbo. On voudrait aussi que cette galerie fasse des petits ailleurs dans le monde, donner naissance à d'autres galeries-hôtels. »

L'artiste insiste cependant sur le fait que Guilbo est un projet lanaudois d'abord et avant tout. « On veut même s'ancrer de plus en plus dans la région. Je suis un ambassadeur de Lanaudière et de mes racines. Les animaux que je peins, on les retrouve presque tous dans Lanaudière. »

Il a aussi des projets télé et il a signé avec KOScène pour le booking de ses « live painting ». L'agence représente entre autres Les Morisette et Jean-Michel Anctil.

Le public pourra, de plus, voir la galerie mobile de Guilbo dans les événements privés et publics et dans les festivals. « On va pouvoir présenter les tableaux, faire des "live painting" et sillonner les routes du Canada. Ce sera Guilbo sur la route. Un vrai road trip. »

Gilles Pitre

©(Photo L'Action - Guillaume Morin)

Guilbo, personnalité de l'année du milieu culturel.

L'Action a décerné une mention spéciale à Gilles Pitre, directeur général du Centre culturel de Joliette, pour l'engouement majeur qu'a su générer la présentation de Saloon cet été à la salle Rolland-Brunelle. Le Centre culturel a osé en présentant un spectacle qui touchait à un créneau inhabituel pour lui: l'art du cirque. Le public était au rendez-vous et des supplémentaires ont été annoncées. Saloon est aussi devenu le projet d'une communauté qui a su rallier les partenaires du Centre culturel, mais aussi la Ville de Joliette, les commerces et les institutions comme le Musée d'art de Joliette. Des publicités conjointes ont été faites et des forfaits ont été proposés. La présentation de Saloon a permis de faire rayonner la région. La production a permis en outre de démontrer la versatilité et les possibilités de la salle Rolland-Brunelle.

©(Photo L'Action - archives)

Gilles Pitre.

Le Cirque Alfonse

Le Cirque Alfonse, qui célèbre ses dix ans, se démarque tant ici au Québec qu'en Autriche, à Londres ou en Australie. L'Action lui décerne une mention spéciale. La troupe a notamment fait parler d'elle par Madonna, qui a été charmée par le spectacle Barbu et qui a rencontré les membres de la troupe en coulisses à Londres. Pour ses dix ans, le Cirque Alfonse repousse de nouvelles limites avec sa production Tabarnak qui a été présentée cet été dans sa municipalité natale, Saint-Alphonse-Rodriguez. Les artistes osent cette fois toucher au milieu du sacré. Cet automne, le Cirque Alfonse a aussi rayonné au cœur d'une série consacrée à cette histoire de famille et présentée sur les ondes d'ICI ARTV.

©(Photo gracieuseté)

Le Cirque Alfonse.

La Meunière écarlate

Un groupe de six étudiants du Cégep à Joliette ayant pour nom La Meunière écarlate a remporté la finale nationale de Cégeps en spectacle. Avec son audace, la formation lanaudoise s'est alors démarquée parmi environ 400 autres numéros. L'Action lui décerne ainsi une mention spéciale. Sans être moralisateur, le numéro à saveur burlesque de La Meunière écarlate s'est attaqué à la dénonciation des stéréotypes de beauté et à la valorisation de l'authenticité. « La liberté d'être soi-même est un thème qui m'inspire beaucoup, avait confié l'instigatrice du projet, Amylie Poirier. Nous vivons dans une société où nous avons des barrières à respecter et j'ai envie de les casser. Nous sommes tous capables d'être authentiques, mais j'ai l'impression que nous nous censurons. »

©Guillaume Morin

La Meunière écarlate.

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