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07 novembre 2017

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Un premier album solo pour Yanick Boivin

©(Photo gracieuseté)

MUSIQUE. Yanick Boivin, originaire de Saint-Jacques et résidant de L'Assomption, est connu depuis plus de 20 ans comme le batteur de Yelo Molo, Boom Desjardins et La Chicane. Aujourd'hui, il présente toutefois le fruit de son propre travail en lançant son premier album solo, Hey!.

« Ce fut un long processus. J'ai le désir de faire ça depuis une dizaine d'années. J'écris pour d'autres artistes et ça m'a donné le goût. »

L'auteur-compositeur-interprète voulait, au départ, se faire cadeau d'un album en 2015, pour ses 40 ans. Mais ce fut plus long que prévu.

« En même temps, quand on réalise un tel projet d'envergure, on veut que ce soit à notre goût. » Et puisque sa carrière d'accompagnateur allait bien, ça lui a permis de prendre son temps.

S'il voulait faire un projet indépendant depuis longtemps, c'est sa conjointe qui l'a réellement motivé. « Je me suis fait prendre à mon propre jeu. Un soir, un ami qui est dans l'industrie m'a dit qu'il était curieux d'entendre mes chansons et ça a pris de l'ampleur. C'est parti plus grand que je pensais. Je fais face à la musique! »

« Quand on devient seul à porter les paroles, c'est plus insécurisant. Il faut prendre son temps et faire les choses comme il faut. »

Yanick Boivin souligne qu'il y a une grande nuance entre écrire pour les autres et pour soi. « Ça me plaît le faire pour les autres, mais c'est une autre personne qui endosse les chansons. J'avais envie de le faire pour moi et sans filtre. »

Quand il écrit pour les autres, ce sont des commandes. Avec son matériel, c'est plus personnel. « Quand ce sont des chansons à moi de moi, c'est plus naturel. »

Avec son album  Hey!, Yanick Boivin parle de choses terre-à-terre, réelles, vraies. « Je parle de l'amour, ça ne se démode jamais, de l'amitié entre gars, du deuil de mes parents…»

Puisque l'artiste a été connu au sein d'autres formations, il importe, pour lui, de faire une séparation musicale. « Je joue encore avec la plupart des groupes, je veux faire une coupure et créer mon identité musicale. C'est pour ça que je n'ai pas pris les mêmes musiciens avec qui on joue d'habitude. Je veux créer mon son. »

Il veut aussi préciser qu'il n'a pas abandonné la batterie pour la guitare. « Je joue de la guitare depuis aussi longtemps que la batterie. Je ne suis pas un batteur, mais un musicien. »

Soulignons que cette année, Yanick Boivin se produira dans près de 25 salles de spectacle. Il assurera la première partie du groupe La Chicane, dont il fait aussi partie, lors de sa tournée partout en province. Des dates devraient être annoncées dans la région pour le début de l'année 2018.

Il confie que jouer à l'avant-scène demande un tout autre contrôle de soi. « Derrière le drum, je me sens protégé. J'appelle ça mon bunker. Là, c'est à mon tour d'être en avant, sans personne à mes côtés. C'est différent, je dois apprivoiser l'espace et assumer seul. Je ne suis plus le 1/5 d'un groupe, il faut que je sois là au complet et c'est un défi qui me plaît. »

Yanick Boivin entrevoit la suite de sa carrière comme un heureux mélange entre ses différents projets. « C'est sûr que j'aimerais faire plus mes chansons, mais dans l'industrie, la réalité, c'est que c'est difficile d'avoir un seul projet. Mon album solo sera comme une récréation entre les tournées de groupe. »

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