24 mars 2024

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

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« Nous essayons d’aider les parents à avancer sur un terrain difficile. »

• Ron DeSantis

Cette mesure qui sera mise en place en janvier 2025 marque une avancée nécessaire dans la protection des enfants en ligne. Les jeunes du Québec auraient bien besoin de ce genre de restriction. Selon une étude menée par Patricia Conrod, une professeure du département de psychiatrie et d’addictologie à l’Université de Montréal et chercheuse au CHU Sainte-Justine, les réseaux sociaux sont en partie responsables de la hausse des problèmes de santé mentale chez les jeunes. Ses résultats d’étude, recueillis auprès de 3800 jeunes montréalais sur une période de cinq ans, montrent que l’utilisation des réseaux sociaux est directement liée à une baisse de l’estime de soi et une hausse des symptômes liés aux troubles alimentaires.

Pour poursuivre, les mauvaises postures qu’ont nos jeunes quand ils sont sur leurs écrans sont un facteur négatif très connu, mais ce n’est pas pour rien. En effet, une mauvaise posture n’est pas idéale pour l’alignement corporel ou pour prévenir les problèmes de dos. C’est davantage nocif pour les jeunes, car leur corps est en pleine croissance. Ils courent un risque élevé de développer des troubles musculo-squelettiques, des scolioses et des problèmes de cervicales. De plus, l’utilisation des écrans peut empêcher l’enfant de se développer correctement sur le plan moteur. Ils ont moins l’occasion de se dépenser et exercer leurs capacités motrices comme les générations avant eux ont pu le faire! De nos jours les parents ne demandent plus à leurs enfants de passer plus de temps à la maison et moins à l’extérieur. C’est en fait tout l’inverse et ce constat est désolant.

Léa Marcoux

Étudiante en art, lettre et communication : option cinéma au Cégep régional de Lanaudière à Joliette