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Retour03 mai 2023
Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca
« L'eau débordait de partout », Michelle Joly
Crues printanières

©Thierry de Noncourt - L'Action
La mairesse de Chertsey, Michelle Joly, souligne que même si la situation se stabilise quelque peu concernant les crues printanières, les équipes surveillent tous les endroits à risque, dont le pont du lac Brûlé qui est dans un état problématique.
« Il y a encore des endroits fragilisés. Pour le pont du lac Brûlé, nous sommes en attente d’un retour du ministère des Transports (MTQ). Le niveau d’eau est très élevé autour du pont du lac Brûlé et il y a actuellement un risque que la structure cède. »
Déjà, la semaine dernière, Chertsey avait été touchée par les crues printanières. Le chemin du lac Beaulne a été coupé en deux. « Nous avons dû faire une voie de contournement pour éviter que les citoyens se retrouvent enclavés. » Le barrage du lac d’Argent a également cédé.
En raison de tous les débordements d’eau dans les rues, la Municipalité de Chertsey a déclaré l’État d’urgence le 1er mai. « On avait près de 25 rues problématiques avec des risques d’affaissement. L’eau débordait de partout. On voulait assurer la sécurité des citoyens. » Des entrepreneurs locaux ont été appelés en renfort afin de venir aider l’équipe des travaux publics.
En entrevue avec L’Action, la mairesse de Chertsey déplore n’avoir eu aucun retour de la part du MTQ.
L’état d’urgence actuel en raison des inondations met aussi inévitablement sur la place publique la question de l’entretien des barrages.
La mairesse de Chertsey, Michelle Joly, milite depuis plusieurs mois afin que des changements surviennent dans la façon de financer les travaux de réparation des barrages. À l’instar d’autres élus municipaux, elle demande que le ministère de l’Environnement laisse savoir les montants d’aide financière accordés en amont des travaux. Pour Mme Joly, c’est tout simplement un non-sens de devoir effectuer les travaux sans savoir quelle portion sera couverte par le programme d’aide financière. « Il faut que le ministère de l’Environnement soit conscient de la pression énorme que cela met sur les municipalités et les citoyens. »
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