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24 mars 2023

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

Un coupable inidentifiable

Lettre ouverte

La quête de la responsabilité des actes commis en raison de troubles de santé mentale est inutile.

La tragédie qui s’est passée la semaine dernière à Amqui a suscité des commentaires et interrogations qui se comparent à une roue sans fin. Il ne faut pas un essayer d’identifier un fautif dans l’histoire, et ce, peu importe les agissements d’une personne vivant avec de graves enjeux mentaux.

L’article 16 du code criminel canadien démontre clairement que l’individu ayant commis un crime ne devrait pas être puni puisque celui-ci n’a pas choisi de commettre ce crime. Ce dernier n’est plus dans la réalité et perd la notion du bien et du mal.

L’entourage ne peut être tenu responsable lui non plus. Pensez à ce proche qui vit des moments difficile. Certes, vous êtes conscient de cela, mais vous ne savez pas ce que cette personne pourrait faire à l’avenir.

Ainsi, les promesses du gouvernement caquiste d’augmenter le budget en santé mentale n’est point efficace en cette quette de responsabilité. Ce n’est pas avec plusieurs millions de dollars qu’on règle ce dossier, car il faut que la personne malade soit consciente de ses enjeux, qu’elle se rende dans une institution et qu’elle accepte l’aide offerte, puis le traitement prescrit.

L’enseignement sur la santé mentale, notamment pour informer des différents troubles et de leurs signaux d’alerte, devrait être de mise afin de minimiser les risques de dérapages.

Raphaëlle Harvey, Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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