Trudeau : un chef d’État gênant

Lettre ouverte

Après avoir négligé le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et n’avoir aucunement pris au sérieux les développements troublants en ce qui concerne l’ingérence chinoise, Justin Trudeau s’est enfin rendu à l’évidence : son député controversé, Han Dong, devait quitter le caucus libéral. Le premier ministre a finalement agi, mais pouvons-nous toujours lui faire confiance en tant que chef d’État?

La réponse est bien évidemment non. Si notre premier ministre était un tant soit peu responsable, il n’aurait pas tardé autant pour retirer monsieur Dong de son caucus. Un des devoirs du premier ministre est de protéger le Canada contre toute menace étrangère, et visiblement, il a totalement échoué.

Plusieurs indices évidents existaient quant aux interactions entre Han Dong et les autorités chinoises. Le fait que le chef du Parti libéral ait reçu des avertissements du SCRS en 2019 qui lui demandaient d’annuler la candidature de monsieur Dong est très révélateur. Justin Trudeau n’a pourtant rien fait. Ou encore, le député Dong ne s’est même pas prononcé lors d’un vote à la Chambre des communes sur la question du génocide contre les Ouïghours. Pure coïncidence? Le lien est clair : il est fort probablement un pion de Pékin et ne pouvait se prononcer librement. Comment se fait-il alors que notre chef d’État, Justin Trudeau, l’homme censé représenter nos intérêts en tant que Canadiens, n’ait rien remarqué de suspicieux et de menaçant?

La réalité est que l’ingérence du Parti communiste chinois dans nos institutions démocratiques, ici, au Canada, est dangereuse et inacceptable! Nos autorités doivent tout faire pour conserver notre démocratie intacte et à l’abri des dictatures.

Dans les circonstances actuelles, le retrait de Han Dong était la chose à faire. Pour bien conclure l’histoire, le premier ministre devrait lui aussi laisser sa place.

Henri Paquette

Étudiant en sciences humaines et musique au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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